Chapitre 7

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« Livraison ! »

S'écria une voix féminine dans l'entrée. J'étais pourtant trop préoccupée par ma brûlure pour jeter un regard vers le couloir. Je n'ai pas réussit à dormir de la nuit, la douleur était trop forte et lancinait mes membres. Depuis ce matin, je parcours tous les placards de la cuisine - après avoir fouillé la salle de bain - pour trouver une lotion apaisante.

Lorsque Mia entra dans le séjour et brandit je ne sais combien de sacs en l'air, un fin soulagement se diffusa dans mon organisme. Elle aligna habilement ses pieds l'un devant l'autre en tendant les sacs au bout de ses mains levés au-dessus de ses coudes. J'ai été terrorisée toute la nuit par la simple pensée de voir Achlys entrer dans ma chambre et me faire du mal. Depuis l'incident, je ne veux plus lui tenir tête. Il me terrorise. Plus que tout. Et je crois que je ne suis pas en position de force pour le vaincre.

« J'ai récupéré toutes les affaires de Thomas ainsi que les tiennes. »

Elle s'approcha pour poser mes sacs sur la table, mais s'horrifia avant d'effectuer son geste. Elle plaqua ses mains sur sa bouche dans un geste théâtral.

« Nom de Lucifer ! C'est complétement infecté ! Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? »

Je ne pu que prononcer le nom de mon ravisseur. Son regard devint sombre et profond. Elle comprit, sans même avoir eu le besoin de lui expliquer. Elle quitta la pièce, et je crus pendant un instant qu'elle allait voir Achlys. Mais elle revint rapidement en déposant une mallette de soins sur la table. Au même moment, Mike traversa la pièce en me lançant un regard furtif. Toujours aussi froid, et presque flippant. Il gravit les escaliers, sûrement pour rejoindre le mafieux qui se trouve probablement dans son bureau.

« C'est pas vrai ! J'en ai marre de soigner la Terre entière à cause de cet enfoiré de première ! »

Elle sortit un coton qu'elle imbiba d'un liquide non identifié. Ses grands ongles rouges sangs s'entrechoquent dans ses actions précipitées.

« Quand ce n'est pas Kylie, c'est Laurie, et quand ce n'est pas Kate, c'est toi ! »

Je ne comprends rien à ses mots. Mais bien avant de trouver un lien entre tous ces prénoms, je poussais un cri lorsqu'elle pressa ma blessure avec la boule de coton.

« Désolé. Mais l'eau de vie est le meilleur remède contre les brûlures. »

Je serrais les dents en fermant les yeux. Elle finit mon traitement assez rapidement et posa une compresse sur la zone abîmée de mon corps. Elle lâcha un profond soupire et partit ranger le matériel. Je frottais un instant mon épaule pour calmer la douleur ravivée par l'alcool.

« Qui sont toutes ces filles ? »

Je demandais lorsqu'elle réapparut dans la cuisine. Elle se servit un verre de vin rouge et se posa sur une chaise autour de l'îlot de la cuisine.

The Darkness HillOù les histoires vivent. Découvrez maintenant