Chapitre 12

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> Nao - In the Morning.

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Je me réveillais en sursaut, la peur grandissant dans mon ventre. Une boule se forma dans ma gorge, et je peinais à retrouver ma respiration. Je lâchais un sanglot étouffé, et essayais de rependre une profonde inspiration. En vain. Rien ne sembla fonctionner. La voix de l'homme tourne en boucle dans ma tête. La sensation de ses mains sur mon corps ne m'aide pas à rependre un rythme cardiaque normal. Mon cerveau se mit en alerte. Les mots de mon psychiatre me revinrent en tête, et je m'assis sur mon lit. Je suis encore capable de penser un peu près correctement, ce qui me permet d'effectuer les gestes qu'il me disait de faire lorsque je sentais la crise d'angoisse me serrer lentement dans ses bras. Je posais mes mains sur mes épaules, de manière à former une croix avec mes avant-bras. Puis doucement, je tapais une à une mes mains sur mes épaules, en mimant un rythme cardiaque stable. Je me concentrais sur le mouvement et essayais d'assimiler les battements de mon cœur avec.

C'est quelque chose que j'avais appris à faire avec le temps.

Je repris lentement un respiration normale, et calmais mon organisme avant d'atteindre une crise d'angoisse incontrôlable. Cette technique fonctionne sur moi lorsque je suis sur le seuil de l'angoisse, avant de basculer dans ses bras.

Je lâchais un soupire de soulagement en me sentant me relaxer au fur et à mesure des minutes. Mes mains tremblent, et mes jambes ne tardent pas à me laisser tomber.
Mes esprits reprenant doucement place, une douce mélodie glissa dans mes oreilles. Je me raidis, limitant au plus les bruits parasites, et me concentrais sur ma mélodie.
Du piano. Je crois que c'est un morceau de piano. Une mélodie accordant de sublimes sons, aiguës et graves ensembles. Elle eu le don de calmer mes mœurs. Je sentis mes muscles se relâcher au rythme de la musique, lentement mais agréablement.

Je poussais le duvet de mon corps, et descendis de mon lit. Il me fallut quelques minutes d'attention pour faire disparaitre mon étourdissement. Je quittais ma chambre en silence, et la musique se stoppa net. Je traversais le long couloir, et arrivée devant le piano, personne. Pas une once de doute. Il n'y a personne. Je dérape complètement.

Je rejoignis la cuisine à l'étage inférieur. Je me servis un grand verre d'eau, et poussais un soupire de soulagement en me sentant de mieux en mieux.

« Comment tu te sens ? »

Je sursautais, ne manquant pas de renverser un peu d'eau au sol. Je pestais, posais le verre sur le plan de travail et reportais mon attention sur Achlys. Une cigarette à la bouche, un verre de Scotch à la main, il me regarde attentivement. Je lâchais un rire sans aucune trace d'amusement, ce qui attisa son attention.

« Comme quelqu'un qui vient d'être témoin d'un meurtre de cinq hommes et d'une agression sexuelle. A part ça, tout va très bien, merci de t'en inquiéter. »

The Darkness HillOù les histoires vivent. Découvrez maintenant