Partie 6

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L'après-midi était passé très vite, tout comme la soirée. Nous étions restés au lit jusqu'aux alentours de vingt heures, puis Derek avait préparé le dîné : ce soir, j'avais eu droit à de délicieux hamburgers fait maison. Eh oui, je suis gâté. Par la suite, nous avons loué un film, "Avengers", que j'avais déjà vu de nombreuses fois -mais bon, quand on aime, on ne compte pas- puis nous nous étions préparés à aller au lit. Je passais le premier à la douche, puis je me lavais les dents, mettais mon pyjama, et allais m'allonger sous les couvertures. Derek vint s'allonger à mes côtés, puis me caressa le bras, avant de m'embrasser doucement sur la bouche, ce qui me fit soupirer de plaisir et d'engouement : j'avais très bien compris ce qu'il voulait, et cette idée me fit gémir. Mon loup faufila sa main sous le t-shirt que je lui avais emprunté pour dormir, puis il la remonta jusqu'à mon torse, qu'il caressa. Il redescendit sa main sur le bas du maillot, nous nous séparâmes afin qu'il puisse me le retirer, puis il se jeta de nouveau sur mes lèvres tout en se couchant sur moi, de manière à ce que je puisse sentir son début d'érection. Etant d'humeur joueuse, je me frottais contre lui pour qu'il puisse sentir mon sexe contre sa cuisse, ce qui le fit grogner. Voulant se venger, il commença à taquiner mon téton gauche, ce qu'il fit jusqu'à ce que celui-ci devienne plus dur, puis il s'attaqua à l'autre, lui affligeant le même sort. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne m'avait pas touché si intimement, que je ne cessais de gémir.

Pendant quelques secondes, j'espérais que mon père rentre plus tard que prévu.

   - Tu es magnifique mon Ange, je t'aime tellement ... chuchota Derek à mon oreille.

   - Tu n'es pas mal non plus Dee', je t'aime.

Il descendit les mains sur ma taille, puis s'empara de mon pantalon de pyjama avant de le déchirer. Content de lui, il se recula et regarda mon corps pendant de longues minutes. Ce n'était pas la première fois que j'étais nu devant lui, mais, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il redécouvre mon corps à chaque fois, qu'il veut graver chaque petit détail, dans sa mémoire. Et ça a le don de me faire rougir. Jugeant qu'il m'avait assez reluqué, j'arrachais le t-shirt -mon t-shirt- qu'il portait, et le débarrassais au plus vite de son pantalon, le voulant absolument nu contre moi. Lorsque j'eu finis, il fit frotter nos deux érections ensemble, puis, voyant que j'étais déjà sur le point de jouir, arrêta, avant de prendre mon membre dans sa main et de le caresser tendrement.

   - Derek, s'il te plaît ! l'implorais-je.

Soudain, je sentis son gland frotter contre mon entrée, ce qui me fit haleter,  et lentement, il commença à se glisser en moi. Quand il fut entré en entier, il arrêta tout mouvement afin que je puisse m'habituer à sa présence. Il est vrai que cela faisait longtemps qu'on n'avait pas fait l'amour, alors c'est un peu douloureux ...

   - Ça va ? me demanda Derek, inquiet.

   - Mieux que jamais. souris-je. Tu peux bouger.

Derek hocha la tête, déposa ses lèvres sur mon front, mes joues, mon menton, mon nez, puis sur mes lèvres, et commença de lents va et vient, qui me firent gémir. Content de lui, mon Loup se retira et revint entièrement en moi, frappant ma prostate, ce qui me fit crier. Mon cri le fit grogner, et il alla de plus en plus vite, ce qui ne pouvait que me faire gémir tant le plaisir était fort. 

   - Je veux que tu viennes seulement grâce à mes va-et-vient, d'accord ? Je ne veux pas que tu te touches.

Sa phrase me fit haleter, et, ne pouvant répondre, j'essayais au mieux d'hocher la tête. Il débuta alors de nouveaux coups de rein, toujours plus fort les uns que les autres, puis joua avec mes tétons. Je n'en pouvais plus. Je ne ressentais rien d'autre à part ce plaisir si intense que je n'étais plus capable de produire un son. Je sentais l'orgasme arriver violemment.

Journal intime de StilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant