Le niveau 3 s'appelait le «poste électrique». C'était apparemment un niveau très dangereux, Peter le disait dans son journal: le niveau 3 est une série de longs couloirs sombres et sinueux qui fonctionnent de la même manière que le niveau 0 et sont extrêmement bruyants avec les bruits des machines. Les couloirs y sont très étroits et fermés. Ne surtout pas approcher des barreaux (répercussion psychologique). Il y avait les mêmes entités que le niveau 2 mais il en était infesté, au point qu'il était impossible d'y passer sans en croiser des dangereuse. Bien que le bruit me rendait compliqué la traversée du lieu, il était hors de question de mettre mes écouteurs. Les sons auraient pu me guider pour éviter le maximum d'entités. Je traversais les nombreuses salles du niveau à la recherche d'un ascenseur, celui-ci me mènerait au niveau 4. Je croisai très vite ma première créature mais pas de la manière que j'avais imaginé. J'avais envie de pleurer et je me sentais observée de partout sans vraiment savoir pourquoi, je tournai sans cesse la tête derrière moi mais il n'y avait rien. Je pensais à ma famille, je me demandais si j'allais la revoir un jour. Je sanglotais en pensant que j'allais mourir ici, que je ne reverrai plus jamais mes parents. J'entendis des bruits à ma droite de ce que je croyais être une tuyauterie mais c'était en réalité les fameux barreaux dont Peter m'avait mis en garde. Je recule de quelques pas et mon moral recommença à aller mieux, les barreaux avaient donc un pouvoir mental? Comme est-ce possible?
Si vous y atterrissez et que vous sentez d'un coup votre humeur changer ou que vous entendez, sentez, voyez des choses qui n'étaient pas là il y a quelques instants il faut que vous regardez autour de vous pour trouver l'objet ou la chose responsable de ça afin de vous en éloigner. Beaucoup de choses des backrooms ont des répercussions mentales pouvant aller jusqu'à une vrai détresse menant au suicide. Cette chose peut très bien être une entité, dans ce cas-là, courrez.
Derrière les barreaux, une entité c'est approché, je me précipitai pour me cacher derrière un des murs. J'entendis alors la chose hurler et taper contre sa prison. Je regardai discrètement ce qu'il se passait et je vis un voleur de peau. Il frappait de toutes ses forces la grille, il ne pouvait pas passer. Je sortis de ma cachette, l'entité cria de plus belle en me voyant. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai commencé à m'approcher de la créature. Je voulais mieux voir ce qu'elle était concrètement. Elle ressemblait un peu à un humain, la forme était la même. Cependant elle était comme couverte d'une peau collée contre elle et ses yeux n'avaient rien d'humains. Je me demandais si elle en était une avant. Une personne comme moi s'étant égaré dans cet endroit. J'avais lu dans le journal que certaines personnes s'étaient laissés approchés par le voleur de peau parce qu'il ressemblait à un humain mais lorsque je le vis devant moi je ne pus m'empêcher de me demander comment ces personnes ont fait pour ne pas y voir sa vraie nature. Un monstre. La vu de cette créature me mis en garde, j'ai décidé de garder un couteau dans ma main.
Je venais de découvrir une salle des machines. Elles sont très sombres et ne contiennent que quelques machines qui sont la principale source de bruit du niveau. Peter m'a dit de les manipuler avec précaution car celles-ci ont tendance à s'enflammer ou d'exploser. Je n'eus pas le temps de me poser la question car un grognement m'arracha à mes pensées, je recule légèrement et aperçu un chien dans cette pièce, illuminé par une lumière rouge. Je mis ma main sur ma bouche et commençai à reculer très lentement. Mais évidemment, je touchai un objet qui tomba par terre. Il se retourna, il n'avait rien d'humain non plus : son regard était plein de haine et ses membres étaient formés comme ceux d'un animal. Je restai plantée là quelques secondes, à attendre de voir ce qu'il allait faire. Puis, je couru à nouveau hors de la salle en ignorant ses grondements. Je pris le premier virage que je trouvai mais il continuai à me suivre. Non seulement il ne me lâchait pas mais aussi il était plus rapide que moi. Je m'enfermai dans une salle, mais un clump s'y trouvai déjà. Ses membres bougeaient de façon étrange et dégoulinaient de sang, il était dégoûtant. Je m'accroupis près d'un buffet derrière la porte et ne fis plus aucun bruit, la respiration coupée et la main posée sur ma bouche. Le chien hurlait et fonçait dans la porte à répétition. Naturellement, le clump, aveugle, se dirigea vers la porte en pensant que j'étais la coupable de tout ce bruit. Le chien ouvrit la porte et j'entendis la bête le déchiqueter en aboyant furieusement. Il entra ensuite dans la pièce, il ne me trouva pas car la porte me mettait hors de sa vue. Il sortit de la pièce. Je décidai de compter jusqu'à 1000 le temps d'être sûre qu'il sera parti. Lorsque je comptais, je cherchais un plan pour le moment où j'en recroiserais un. Rien ne me vint en tête. J'ai poussé la porte car j'étais arrivée jusqu'au au bout du décompte. Je vis alors le clump en sang qui ne bougeait plus du tout. J'ai réussi à avoir de la pitié pour lui alors qu'il aurait très bien pu me tuer moi aussi en m'étranglant avec un de ses bras. Je l'observai pendant quelques secondes en me demandant s'il avait une conscience. Je passai soigneusement par dessus son corps (est-ce qu'on peut réellement appeler ça un corps?) et je repris ma marche.
Mais je n'avais pas encore vu que le chien était encore là en train d'attendre le meilleur moment pour me sauter dessus. J'ai hurlé lorsque il m'a mis au sol. Il a commencé à grogner violemment puis il mordus mon bras. Je sentais ses crocs s'enfoncer dans ma peau. J'oubliai vite la douleur de mon bras quand il me griffa le ventre. Je sentais le sang sortir de mon corps à une vitesse impréssionante. La douleur me paralysait. J'étais incapable de faire le moindre mouvement et j'en oubliais même le couteau dans ma main. Lorsqu'il lâcha enfin mon bras, je soulevai mon arme et enfonçai celle-ci dans le chien. Il couina et s'écarta. Il tomba par terre tandis que j'appuyai sur la plaie de mon ventre, elle m'empêchait presque de respirer. M'avait-elle touché les poumons? Je jetais des coups d'œil tout autour de moi à la recherche d'un moyen pour me sauver mais il n'y avait rien.
J'avais perdu.
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BACKROOMS
HorreurSi, par hasard, ce journal se retrouve dans le vrai monde, ceci n'est pas pour vous. Refermez-le et essayez d'oublier quoi que ce soit de tel existe. Car l'existence d'un dédale sans fin menant à la folie ou à la mort peut vous faire perdre la tête...