Le niveau 5 est un complexe hôtelier infini, avec de nombreuses chambres et halls. Le niveau lui-même semble avoir été construit dans les années 1930. Cet étage est particulièrement effrayant à cause des hallucinations qu'on a lors de sa traversée. Elle est divisée en 3 partie, l'existence de la quatrième n'a pas encore été prouvée. La colonne des entités disait qu'il y avait seulement quelques voleurs de peau mais très peu. En réalité, Peter insistait sur la "bête du niveau 5": Si tu vois quelqu'un qui veux faire un soit disant marché avec toi, ignore le, bouche toi les oreilles, fermes les yeux, cours, cache toi. La bête n'est pas digne de confiance. Peu m'importe à quel point il se fait passer pour gentil ou à quel point il vous assure que vous pouvez lui faire confiance, il va vous surveiller jusqu'à ce qu'il puisse vous voir craquer.
La vérité dans tout cela c'est que je le trouvais pas si mal ce niveau aux premiers abords. Nous sommes arrivés dans un grand hall, ses décors étaient vintages. Même si les tableaux accrochés au mur semblaient nous regarder avec leurs grands yeux, ce niveau n'avait pas l'air si effrayant. Gale m'aida à m'asseoir sur un des grands fauteuils du hall d'entré. Il me donna un antidouleur encore plus puissant que les derniers et s'assit à son tour dans un fauteuil en mettant la tête dans ses mains. Je ne dis rien, il avait perdu l'endroit dans lequel il vivait depuis six ans, ses amis et la personne qu'il considérait comme son père. En attendant qu'il se remette sur pieds, j'analysais ce qu'il y avait autour de nous. Un ascenseur, un bar d'accueil vide, une vielle commode qu'il fallait que j'aille fouiller au plus vite et une porte. J'attrapais le livre que j'avais pris dans la réserve et celui-ci m'indiqua qu'il était défendu d'aller au-delà du treizième niveau de l'ascenseur et que l'ascenseur menait aux différentes parties du niveau..
-Bon qu'est-ce qu'on fait? demanda Gale en m'arrachant de mes pensées.
Je m'attendais à voir ses joues remplient de larmes mais il n'y en avait aucune, il restait neutre.
-Il faut qu'on prenne l'ascenseur.
Il me regarda comme si j'avais perdu la tête.
-Non, il faut qu'on retourne à la base et qu'on retrouve les autres, c'est notre seule solution de survie.
-Pourquoi tu me pose la question si tu es aussi persuadé par ton idée Gale ?
Je me levai et il me suivit, j'ouvris la porte par laquelle nous sommes rentrés pour lui montrer qu'à présent, elle menait sur une salle semblable à celle dans laquelle nous étions et non à la sortie de secours que nous avions emprunter.
-À l'instant même où on est rentré dans ce niveau, on s'y est enfermé jusqu'à ce qu'on trouve un endroit pour no-clip et y sortir. Le seul moyen de retrouver un groupe est de voyager dans les étages et d'espérer tomber sur un d'entre eux, mais c'est presque impossible. On est coincé, Gale.
Je le regardai droit dans les yeux et il me regarda à son tour.
-Il faut qu'on prenne l'ascenseur, ai-je répèter avec insistance.
Et cette fois ci, il me suivit.
La commode ne contenait qu'un mot écrit sur un papier froissé, il était terrifiant. «Il est trop tard pour moi, je ne peux pas arranger ça. Je ne termine pas la fin de cette affaire stupide. Je m'en fiche. J'ai fini. Ils ne me croient même pas. Je suppose que cela devra juste leur montrer». J'ai expliqué à mon coéquipier les différentes spécificités du niveau donc lorsque nous sommes arrivés dans l'ascenseur, il prit le soin de barrer tous les numéros après le treize. Les entités ne semblaient pas lui faire peur. Enfaîte, rien ne semblait l'effrayer, il gardait son petit sourire nonchalant quoi qu'il faisait. Son courage m'impressionnait. Peter m'avait dit que pour sortir de ce niveau, il fallait passer par la partie «chaufferie» et juste marcher pendant assez longtemps pour y sortir. Il ne m'a pas indiqué le niveau d'ascenseur donc nous avions commencé à faire le tour des différents étages.
-Qu'est-ce qu'il y a, ai-je demandé à Gale en le sentant toucher mon épaule.
-Rien pourquoi?
-Tu m'a tapé sur l'épaule.
-Non je t'assure, répondit-il d'un ton très sérieux.
Cette petite sensation était la première des nombreuses hallucinations que j'ai eue dans ce niveau. On entendait sans cesse des gens chuchoter autour de nous sans provenance, de la musique de jazz s'échapper de certaines portes,... C'est pour ces raisons que nous n'avons pas prêté attention aux bruits de pas de la bête derrière nous, pensant qu'elle n'était qu'une imagination comme les autres.
-Bonsoir, mes chers amis.
Sa voix me fit manquer un battement. Il était exactement comme un humain, à l'exception de ses yeux qui étaient d'un violet foncé. Il souriait, il paraissait tellement amical que j'avais déjà envie de le suivre alors qu'il ne m'avait encore rien proposé.
-Je vous attendais, j'espère ne pas vous avoir trop surpris. J'aimerais juste avoir une petite conversation entre nous trois , en termes d'affaires, bien sûr.
Gale et moi avions gardé notre calme, nous avions parlé de la façon de se comporter avec lui. Du moment que nous ne lui parlions pas et que nous ne le suivons pas, tout ira bien.
-Comment m'appelez-vous encore ? La bête du niveau 5 ? Mon Dieu, parlez d'une façon de traiter votre partenaire commercial. Pourquoi pas le Gentleman du Niveau 5 ?
Toujours aucun mot, nous avions repris notre marche en évitant le regard de notre hôte.
-Vous êtes effrayés, n'est-ce pas ? C'est bon. Je ne peux pas imaginer ce que vous avez dû endurer pour arriver ici. Je peux vous aider. Passons un accord, vous et moi. Si vous faites des petites choses pour moi, je vous promets que vous n'aurez plus jamais à ressentir la peur. Je vous le promets...Je vous le promet... Je vous le promet...
Sa voix s'assombrit d'un coup, il manipulait extrêmement bien les mots. Voyant qu'il commençait à s'exprimer bizarrement, Gale fit claquer sa langue. C'était notre signe pour dire à l'autre de courir. Donc nous nous sommes mis à courir de toutes nos forces.
On s'arrêta, tous les deux à bout de souffle. Seulement, la bête pouvait nous trouver d'une seconde à l'autre, nous avons repris la marche au plus vite.
Nous sommes vite tombés sur une grande salle entièrement vide avec seulement une table en son centre. Nous essayons alors de s'en approcher afin de voir ce qu'il y avait dessus. Mais plus j'en approchais, plus je me sentais mal, une envie de vomir me vint pour commencer. Ensuite, je repensais à toutes les entités que j'avais vu, le large sourire de celle du niveau 1, ma famille. Exactement comme l'effet les barreaux de l'étage 3. Gale était aussi blanc que moi, la bouche entrouverte.
-Recule, lui ai-je dit dans un soupir.
Je lui montrais la table.
-C'est elle qui nous fait ça, il faut qu'on parte.
Nous avons marché, changé d'étages à répétition, jusqu'à ce qu'on trouve enfin la chaufferie.
-Gale il faut qu'on trouve un moyen de s'attacher l'un à l'autre.
-Quoi ?
-À force de marcher dans cette partie, nous allons sortir du niveau, le niveau 6 est un labyrinthe.
-Oui, il dit avec un ton moqueur, c'est une première pour les backrooms?
Je souffle à sa remarque sarcastique.
-Tu ne comprends pas, le niveau 6 est entièrement dans le noir.
VOUS LISEZ
BACKROOMS
HorrorSi, par hasard, ce journal se retrouve dans le vrai monde, ceci n'est pas pour vous. Refermez-le et essayez d'oublier quoi que ce soit de tel existe. Car l'existence d'un dédale sans fin menant à la folie ou à la mort peut vous faire perdre la tête...