PARTIE 1 : Une séparation douloureuse

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NDEYE MAGUETTE NDIAYE (MAGUI) 🎤

Il est en train de me consoler alors que je pleure toutes les larmes de mon corps. Je ne m'imagine pas vivre sans lui. Pourquoi doit-il partir et me laisser seule ?

__ Magui, toi aussi arrêtes de pleurer,
2 ans ça passe vite, je reviendrai bientôt, dit-il en essuyant les larmes qui coulent le long de ma joue.

Ces larmes signifient beaucoup de choses : tristesse, consternation, solitude, abandon. Je n'arrive pas à croire que Lamine compte partir et me laisser seule. Je l'aime tellement et je ne sais vraiment pas si je pourrais vivre sans lui.

__ Tu sais très bien que si je fais ce voyage c'est uniquement pour toi et ma mère, laisses moi aller travailler comme ça je pourrais t'épouser et t'honorer à mon retour. En ce moment, je n'ai rien dans les poches, laisses moi juste prendre la pirogue. Tout ce que je te demande c'est de m'attendre, ajoute t'il en m'embrassant passionnément.

__ Je n'aime que toi Lamine, tu n'es pas obligé de prendre cette pirogue car moi je me fiche de ce que tu as, je t'aime tout simplement. Si tu veux, on peut même vivre sous un pont mais pour moi l'essentiel c'est de te voir et te sentir à mes côtés, s'il te plaît ne prends pas cette pirogue, lui dis-je en le suppliant dans les yeux.

__ Magui, je ne doute pas de ton amour pour moi car tu viens juste de me prouver cela en me donnant ta virginité mais tu dois savoir qu'on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraîche. Je sais que c'est difficile mais je t'en supplie acceptes ma décision et attends moi, tu mérites une belle vie et je veux t'offrir cette belle vie, réplique t'il en portant son pantalon.

Je me lève à mon tour pour porter mes habits et prendre ma sacoche. Je sens même une petite douleur au niveau de mon bas-ventre mais je n'y prête pas trop attention car j'ai donné ma virginité à Lamine par amour et je ne regrette rien. c'était même merveilleux.

__ <<Mamadou Lamine Kane, metty na trope si Mane wayé Dina la khare ndax Yaw la beugue>> : Mamadou Lamine Kane, c'est trop difficile pour moi mais je t'attendrai parce que je t'aime, dis-je avant de sortir de la chambre en pleurs.

Je n'ai jamais aimé les adieux car cela me déchire toujours le cœur de voir une personne que j'aime partir mais n'empêche j'ai bien regarder Lamine dans les yeux comme si c'est la dernière fois.

En sortant de la maison, je croise Tata Mariétou (la mère de Lamine) assise sur sa natte dans la cour. Je veux vraiment la saluer mais mon cœur me fait trop mal du coup je sors de la maison en trombe.

J'essaye de retenir mes larmes et de penser à autre chose dans la rue mais c'est peine perdue car partout où je passe, on remarque ma mine froissée.

Sans savoir où aller, je m'arrête net devant la route.

__ Madame vous partez ou pas ? Demande le Jakarta man (chauffeur de moto).

__ ...................

Je regarde certes cet homme et je l'entends mais je me sens trop perdue.

__ <<Sokhnassy, xana déguoma>> : Madame vous ne m'avez pas entendu ? Continue t'il en me fixant des yeux.

Je reviens à ce moment sur terre car mon esprit était vraiment ailleurs.

__ Pardon, je suis vraiment désolée c'est juste que j'ai mal à la tête mais bien sûr que je dois partir, je pars même à Grand Thiès avant Concorde, lui dis-je avant de monter sur la moto.

Arrivée à la maison, je remarque que maman est dans sa boutique. En fait, ma mère a transformé notre garage en boutique et elle y vend diverses choses.

Une promesse perdue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant