Chapitre 11

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Narratrice Maura Isles


Jane et moi sommes dans la voiture avec les deux garçons. On vient de quitter l'hôpital. Chacun a un sourire aux lèvres. C'est vraiment fabuleux que cette famille soit reconstruite, ils n'ont jamais mérités de vivre ça. Quand on y réfléchis, qui mérite de vivre ça ? Qui mérite de perdre un membre de sa famille ? Même à notre pire ennemis on lui souhaite pas de perdre quelqu'un. Je n'ai jamais perdu quelqu'un. Comment se console-t-on de la mort d'un être cher ? On se dit « Il est mieux là où il est maintenant », « Là-bas, il est en paix avec lui même » ? Est-ce qu'on pense à cette personne tout le reste de sa vie ? Je ne veux perdre personne, encore moins l'un d'eux. C'est ma famille.


Je gare la voiture devant la maison. On sort de la voiture. Les garçon continue de discuter entre eux. On rentre dans la maison. On est tous dans la salle à manger. Je m'assois sur une chaise, Jane fait pareil. Frankie et Tommy se retourne vers nous.

-Ca vous dérange si on sort, demande Frankie.

-Pas du tout. Mais faîtes attention vous deux, il va faire noir dehors, autorise Jane.

Les garçons embrassent Jane sur la joue et sortent. Jane me regarde.

-Je n'aime pas qu'ils sortent le soir.

-Ils sont grand ils vont faire attention Jane. Ne t'inquiète pas.

-Si tu le dis.

Elle baisse la tête. Je me lève et m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras.

-Merci Maura. Pour tout.

-De rien. Je ne te laisserais jamais tomber, je te le promet.

-Moi non plus.

Je la lâche. Je lui demande de rester là le temps que je fasse quelque chose. Elle m'a dit oui. Je vais dans la chambre de Jane. Je prend sa couette et je vais au salon. Je pose la couette sur le coté. Je vais à la salle de bain, ouvre le placard et prend un pled plié en quatre. Je retourne dans la salon et l'installe par terre. Je vais dans la cuisine et je prend une bouteille de vin. Quand elle me voit passer, Jane relève la tête et me sourit. Je pose la bouteille et les verres par terre et je retourne à la salle à manger. Jane me regarde. Elle est magnifique. Je tend ma main vers elle. Elle l'attrape.

-J'aime ton regard sexy Maura.

-Ce n'est pas un regard sexy, c'est mon regard naturelle.

-Donc tu es naturellement sexy.

Je lui souris et je l'emmène dans le salon. Jane a le regard émerveillé. -Maura ! C'était ce qu'on faisait quand tes parents n'étaient pas à la maison. On se couchait là et on parlait.

-Je sais. Bon sauf que mes parents avaient une cheminée.

-Oui. Mais c'est parfait quand même.

Viens, on va se coucher. En plus les garçons ne sont pas là.

Je lâche sa main et je vais me coucher sur le pled. Je sens qu'elle se couche à côté de moi. On fixe toutes les deux le plafond.

-Tu te rappelles les heures qu'on passait couché sur le sol à parler ?

-Je m'en rappelle Jane. C'était les meilleures heures de toute ma vie.

-Je suis vraiment contente de ce que l'on est aujourd'hui.

-Moi aussi.

-Tu te rappelle de notre première vraie discussion ensemble ?

Rappelle Toi AvantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant