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« J'aime la nuit, j'ai les idées plus claires dans le noir. »

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- Rodriguez : C'est l'heure de se dire au revoir Naysem.

- Naysem : Oui, au revoir madame.

Et c'est le sourire aux lèvres qu'ont sorti tout les deux de cette établissement.

C'est sans doute que j'ai prit Naysem avec moi.

J'étais tellement contente que j'avais même plus les mots avec la directrice et elle l'avais bien remarqué ça.

-: Es que tu as faim ?

- Naysem : Heu..

Je fronce instinctivement les sourcils.

-: Naysem quand tu as faim tu me le dit. N'ai pas de honte à le dire, d'accord mon grand.

- Naysem : Oui.

Je le regarde puis il baisse les yeux.

- Naysem : Avant quand Clotilde demandé à la dame de la cantine de lui donner des parts de gâteaux au chocolat, la dame lui donnait alors que moi elle me donnais rien pour le goûter, elle me disais que j'étais qu'un petit...

Il réfléchissait depuis un petit moment.

-: Arabe ?

- Naysem : Oui, arabe voilà.

-: T'inquiète pas moi je suis pas comme ça et puis moi aussi je suis une arabe.

- Naysem : Ah comme moi, c'est trop bien.

J'ai rigoler avant de le posé sur le siège arrière de la voiture.

-: Quand on rentre à la maison, on fait un gros gâteau au chocolat si tu veux.

- Naysem : Ouiii.

J'ai sourit, puis démarre la voiture.

Le racisme il est présent partout ça c'est sûr, mais je pensais pas qu'on ne ferait pas manger un enfant parce qu'il est arabe, je trouve ça très décevant qu'une grande dame puisse faire la raciste avec à un enfant de quatre ans.

Bon, soyons clair, le racisme naît, vit et pourrait même mourir un jour. Il est contagieux, et se transmet d'un être humain à un autre. Toutefois, sa rapidité de contagion varie selon le lieu ou la situation. On peut d'ailleurs créer de toutes pièces des situations qui augmenteraient sa vitesse et sa puissance, alors que d'autres la diminueraient.

Au début du trajet je discutais avec mon petit naysem, il me parlait de ses journées, qu'est-ce qu'il n'aimait pas quand il était encore dans cette établissement et ce qu'il aimait...

Il m'a dit aussi que depuis bébé il y étais.

Il m'a parlais de ses rêves, de ses cauchemars...

De sa solitude depuis petit...

Je me voyais un peu en lui, j'étais comme ça, la solitude me rongeait de l'intérieur mais depuis des années maintenant que j'ai pris l'habitude de rester seule.

En rentrant dans la maison je fait visiter la maison à Naysem et il a bien aimer, je lui montre sa chambre que j'ai faite spécialement pour lui. Il m'a sauter au cou, je l'aime déjà.

 Les jours sont Éphémères et l'aube IncertaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant