À la dérive, à la dérive, encore et toujours à la dérive. C'était le moyen le plus simple de décrire la vie de cette homme pathétique qui regardait le plafond de pierre froide au dessus de sa tête,enfin bon lui même peinait à savoir la différence entre le sol et le plafond entre la droite et la gauche dans la spirale de tourment qu'était sa vie. En tentant de se lever il glissa sur l'une des nombreuses bouteilles de ver qui parsemait le sol de cette foutu baraque en pierre avant de se retrouver la face contre le sol, là au moins il en était sûr c'était le sol,ça devait être le sol...
Il se mit à tâtonner le sol de la pièce qui était à peine éclairer par sa lampe de chambrer à la recherche de ce qui l'avait fais tomber. Puis une fois qu'il l'eut dans la main il vit un reflet à travers le ver le reflet qu'il y vit était celui d'un homme. Lui même ne pouvait pas croire qu'il s'agissait d'un homme c'était la caricature grossière d'une personne qui avait tout perdu et dont le corps comme l'esprit avait été ronger par le temps et l'alcool. Quand il eu compris que la personne qui le dégoûtait n'était que son reflet dans une bouteille il la fracassa violemment contre le sol ce dernier fini par se teindre de rouge pendant qu'il enfoncer le tesson dans son bras la force qu'il appliquait à sa poigne le faisait trembler, il finit par relâcher son emprise .
Il ne pouvait plus le supporter il ne pouvait plus continuer comme ça, mais même mettre fin à sa propre existence lui était impossible, il pensait pouvoir le faire ce matin mais il n'en était rien, la corde sectionner à coté de lui en était la preuve .
Personne ne pouvait comprendre personne et lui pourtant... Ce foutu gamin il avait oser regarder cette pourriture devant lui avec de la pitié? Pour qui pouvait t'il bien ce prendre? Ce permettre de le prendre en pitié alors qu'il lui avait tout ce qu'il lui restait.
L'homme s'était recroqueviller sur lui même chacune des marques sur son corps lui faisait souffrir le martyre. Bloqué dans ce cercueil de pierre qui l'étouffait. Il se dit que quitte à mourir il ne le ferait pas dans cette saloperie sans âme pendant que cette idée lui traversait la tête un énorme éclair qui frappa juste à coté de sa maison le sorti de son songe, le vent et la pluie faisaient claquer le volet de fer...
[???] :[C'est vrai aujourd'hui c'est le jour de la tempête... ]
Pendant qu'il réalisait ce que cela voulait dire il se mit à sourire comme un homme qui aurait perdu toute raison il venait d'avoir une idée.
Sans attendre il prit le pas de sa porte a peine l'avait t'il poussé que le vent l'avait violemment ouverte le claquement de la porte de fer résonna à travers toute la ville. L'homme ne prit pas la peine d'essayer de la refermer cette dernière étant désormais plaqué contre le mur comme si on l'y avait soudée.
Une fois dehors deux choix s'offrait à lui allez en direction du port ou bien vers la baie même si par ce temps personne ne devrait être dehors il y avait encore la possibilité que quelqu'un garde les bateaux par sécurité et pour ce que l'homme voulait faire il avait besoin d'être seul. En plus de ça il lui restait une dernière chose à voir. Pendant que l'homme remontait l'halée centrale le vent le poussait c'était peut être un moyen pour les dieux de lui donner un coup de pouce de le conforter dans sa décision. L'homme ne chancelait plus, le sol sous la plante de ces pieds était glissant mais son pas était décider et ferme. Le sang sur son bras avait fini par s'arrêter de couler il avait été purgé par l'eau qui elle n'en finissait pas de tomber du ciel, ce derniers éclairait les rues n'ont pas grâce aux étoiles mais bien par les éclairs incessant qui permettait un éclairage au moins aussi bon que celui de sa lampe de chambrer.
Il regarda à nouveau son bras couvert de stigmates, pour se les cacher il redescendis ses manches usées. Avant qu'il ne s'en rende compte l'homme était déjà arrivé à sa première destination, la maison sur la colline.
