Chapitre 31 La maison d'Antonio (V2)

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 Antonio venait de relever Argioss et Héléna et s'était rendu compte au même moment de la galère dans la quelle il s'était embarqué, les deux gamins qu'il avait courageusement extirpé de l'île des démons semblaient prit d'une agitation jamais vu jusqu'ici. Ils n'avaient pas encore quitter la plage qu'ils essayaient déjà de partir n'importe où mais les laisser sans surveillance dans la ville pourraient être une véritable catastrophe. Rien que leur apparence ne laissaient rien présager de bon. Leurs habits étaient couverts de sang et ils pourraient effrayer n'importe qui en ville qui les prendraient au mieux pour des collecteur de dette un peu extrême au pire pour des nettoyeurs.

Antonio était jusqu'ici bien trop préoccuper par le fait de sauver sa vie mais une chose devenait évidente même si ces deux spécimens ne feraient probablement pas de vieux os ici. Ils pourraient peut être en tirer quelque chose voir éponger une grande partie de sa dette mais il partait peut être un peu trop vite en besogne. La première étape était de les faire rentrer dans la ville sans qu'on y prête trop d'attention pour ça il faudrait passer par les petites ruelles qu'emprunte souvent les voleurs de Mirroko et qu'il lui était bien évidement loin d'être étrangères...

Antonio:[Argioss, Héléna calmez vous un peu je veux bien que vous soyez impatients de visiter mais avant ça on va devoir faire un détour par ma maison.]

Celle qui avait essayer de mettre fin à sa vie quelques minutes plus tôt se mit évidement à râler comme le font souvent les gamines de cette âge quand les choses ne vont pas dans leur sens.

Héléna:[ Est ce qu'on a une bonne raison de te suivre jusqu'à chez toi ? On a toute cette ville à explorer et toi tu veux nous re coincer entre quatre murs ?]

Antonio:[Eh bien laisse moi réfléchir à au moins une bonne raison... Le fait que vous soyez tous les deux habillé au mieux comme des mendiant, que ces mêmes habits en plus de manquer de classe ne soit coloré que par votre sang ou bien que votre dernière douche c'est faite dans de l'eau de mer... Je me demande si quelque chose là dedans est une bonne raison de finir chez moi plutôt que dans la première caserne venu ? ]

Les deux gamins de Karcer faisaient tous les deux la moue, ce comportement ne semblait rien avoir d'étonnant pour Héléna mais Antonio ne s'attendait pas non plus à cette expression de la part d'Argioss.

Il lui avait paru plus réfléchi que sa compère, peut être qu'elle l'influençait ou qu'il cachait d'habitude habilement sa stupidité mais ça n'avait pas trop d'importance. Il fit un signe qui disait juste « suivez moi » avant de commencer à mener la marche. Mirroko était une ville très affluente beaucoup de cité voisine y envoyait leur plus riche bourgeois pour se prélasser sur ces belles plages ou goûter à quelques plaisirs interdit ailleurs mais que personne ne questionne ici.

Heureusement pour Antonio Mirroko était une ville bien différente du village de Argioss et Héléna. Ce n'était pas un endroit d'une grande rigueur militaire ou tous le monde était régler comme une horloge. Ici les gens était libre de penser et faire comme bon leur semblait, certain préférait rester chez eux pendant la matinée, enfin il serait plus juste de dire qu'ils allaient se coucher. Le souffle de Mirroko à qui la ville devaient son nom était un vent qui rendait certes l'hiver doux mais apportait aussi une chaleur qui pouvait être étouffante pendant l'été surtout si on y ajoutait le soleil. D'autres en revanche était du genre frileux ou peut être qu'il ne voulait pas trop avoir à faire au monde de la nuit, il préférait donc se bronzer sous le soleil de Mirroko.

En d'autres termes la ville était régler sur deux cycles les gens qui vivaient la nuit pour profiter de la fraîcheur de Mirroko et ceux qui vivaient le jour pour profiter de cette chaleur estival. L'heure creuse dans la quelle ils se trouvaient actuellement était le moment parfait pour se déplacer sans ce faire repérer. Dans le pire des cas si ils venaient à croiser quelqu'un se serait un pochtron bien trop ivre pour qu'il ne questionne ses deux acolytes couvert de sang.

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