Chapitre 27 Tempête d'acier (V1)

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 C'était une belle journée d'été du moins ça devait l'être on ne voyait que peu le soleil à travers les murs de la prison. La seule chose qui pouvait confirmer au jeune homme qu'il était bien en été c'était la chaleur étouffante à l'intérieur de la réserve. Cela faisait maintenant un an que Argioss et Héléna était confiner à l'intérieur de la prison centrale.

Leur tâche de la journée était de s'occuper d'entretenir les armes dans la salle de stockage. Le jeune homme s'exécuter avec moins de minutie que son amie qui se trouvait juste à coté de lui. Elle faisait preuve d'une grande diligence quand il s'agissait de chose qui la passionnait.

Son père lui avait probablement transmis sa passion mais ce n'était pas le cas d'Argioss entre deux soupires liée à la pénibilité du travail qu'il était en train d'effectuer, il essuya la sueur de son front avec son écharpe.

Il regarda à nouveau dans la directions d'Héléna quand elle se concentrait vraiment sur quelque chose elle avait tendance à sortir sa langue, encore une fois elle le faisait pendant que ses yeux était rempli d'étoile en voyant l'arsenal colossale qu'elle devait entretenir.

Un jour Argioss lui avait demandé pourquoi elle aimait tant ces armes, pour lui elle n'amenait que le sang et était les reflets de ce qui se faisait de pire en l'humain mais elle lui avait répondu à ce moment là avec une certaine candeur qui contrastait avec ceux dont il était question.

« Pour moi les armes sont faites pour protéger ceux qui les brandissent. Je sais bien qu'elles servent surtout à ce que leurs porteurs obtiennent ce qu'ils veulent... Elles ne sont pas toutes utilisée pour des causes nobles et elles n'ont pas toutes la chance d'avoir un porteur digne d'elle mais la raison pour la quelle elle on été forgée... C'est pour protéger quelqu'un. Mon père me le disait souvent et c'est ce en quoi je veux croire... En plus de ça certaines on là chance de pouvoir choisir qui soutenir tu ne trouve pas que celles là ont de la chance ? »

Pour Argioss le don qu'avait reçu Héléna n'était pas une bénédiction bien au contraire à cause de ce dernier elle l'avait aider à rependre une énorme quantité de sang. Elle se considérait elle même comme un outil, une arme à son service. C'était son moyen de se rendre utile mais elle n'avait jamais eu besoin de ça pour le protéger elle n'avait pas besoin de se rendre « utile » surtout si c'était ce que ça impliquait. Il aurait bien voulu refuser l'aide d'Héléna mais sans elle, il n'aurait jamais survécu, elle l'avait toujours protéger sur le champ de bataille que ce soit son corps ou son esprit... Maintenant qu'il y réfléchissait c'était lui qui avait eu l'idée stupide de rejoindre l'armée. « Je veux devenir plus fort, je ne veux plus jamais rien perdre... »

Des pensées bien naïves qui avait fini par le mener dans cette prison. Il n'était pas plus fort qu'avant, on pouvait même dire que rien n'avait changer. La quasi totalité de ce qu'il avait gagné lui avait été pris sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit.

Sa main tremblait légèrement pendant qu'il tenait cette épée courte cela faisait à peine plus d'un an qu'il avait arrêter de tuer. Il se rappelait encore de la faible résistance de la chair de l'odeur du sang et des tripes, le brut des lames qui s'entrechoquait les unes contre les autres avec pour seul objective d'ôter la vie de ceux qu'elles ciblaient.

Héléna:[Argioss!]

Il avait lâcher l'épée qu'il tenait la lame qui avait frappé le sol de pierre de la prison avait fini de le faire revenir à lui. Héléna le regardait l'air inquiète. Il essayait de ne pas repenser à ces moment mais...

Argioss:[Je suis un peu fatigué Héléna... Est ce que tu pourrais continuer sans moi?]

Héléna avait une expression déçu, elle devait s'inquiéter pour lui mais elle n'avait pas à le faire. Il ne devait pas être plus un poids pour elle qu'il ne l'était déjà. Il devait se montrer fort d'une manière ou d'une autre et cela passait en partie par ça. Ce jour là encore il avait éviter de lui parler. Mais elle devait parfaitement savoir ce qu'il avait sur le cœur.

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