Chapitre 33 (V2)

10 0 0
                                    


 Argioss et Héléna venait de sortir et il était enfin temps pour Antonio de se relaxer il nettoya son corps rapidement avant de plonger dans le bain. Il sentit tous le stress qu'il avait accumulé l'abandonné pendant qu'il s'enfonçait profondément dans la baignoire. Il était enfin sorti de ce cauchemar l'île de Karcer n'était maintenant qu'un mauvais souvenir. Si Argioss et Héléna n'était pas venu à son secours où si ils ne l'avaient pas héberger il ne serait pas là pour profiter de son bain.

Qu'il le veuille ou non Antonio venait d'obtenir une dette envers eux qui ne saurait probablement pas se régler avec quelques piécettes. Il pouvait bien leur offrir le gîte et le couvert pendant un temps mais même ça paraissait insuffisant. Le filou de Mirroko faisait des bulles dans le bain pendant qu'il réfléchissait à un moyen d'éponger cette nouvelle dette. Il c'était certes échapper de Karcer mais il restait tout de même solidement enchaîner pendant que l'anxiété commençait à l'engloutir. Comment allait t'il pouvoir expliquer son absence au patron ? Il sorti rapidement du bain il s'habilla avant de se lancer à la recherche de la moindre pièce de monnaie dans toute la maison mais évidement il ne trouva rien.

Il avait vraiment donner le peu d'argent qu'il lui restait, il fallait bien que cette gamine ai des vêtements digne de ce nom à porter mais pour ça il aurait juste eu à prendre ceux de Paula... Il secoua rapidement sa tête cette idée ne le mettait réellement pas à l'aise. Pour combien y en avait t'il dans cette bourse dans tout les cas ? Cette question n'avait pas la moindre importance il n'aurait probablement pas put payer le quota de la semaine avec... Avec cette argent ils pourraient tout au plus s'offrir un ou deux bon repas et payer une robe à Héléna.

Antonio n'avait pas été très précautionneux il aurait du leur recommander une adresse lui même, on aurait put se rendre compte qu'il n'était au mieux que des touristes et gonfler les prix comme si de rien n'était... Avait t'il seulement pensé à les prévenir de faire attention à cet argent? Un voleur ou deux pourrait tenter leur chance... Enfin ce n'était pas comme si ces deux monstres pouvait se laisser surprendre par un simple voleur il plaignait d'avance celui qui si essayerait.

Antonio n'avait plus le temps de penser à eux. Il devait aller rendre des comptes et pour ça il s'enfonça un peu plus dans le bas quartier. Il vit quelques visages familier pendant qu'il arpentait les rues. Il reconnaissait les soûlard qui titubait près de leur squat il s'entait aussi fort l'alcool que leur baraque sentait la pisse. Il reconnaissait le visage de certain parieur complètement accro au jeu.

Ou encore ceux qui se livrait à des combats tant pour essayer de ce défoulé que de mettre du pain sur la table. Au milieu de ce sublime ramassis de fange se dressait fièrement la boutique de son patron.

La plupart des gens se sentait détendu quand il approchait de ce bar. Non pas car on y trouvait un gîte aussi chaleureux qu'accueillant mais parce que les personnes qui traînait autour de ce bourbier fumait de grande quantité de cette drogue narcotique qui circulait à Mirroko. On appelait cette drogue le linceul de Mirroko. Et bien qu'un nom pareil ne devrait apporter une grande publicité il était consommé par tout le bas peuple pour pouvoir crever en paix. Enfin ça c'était dans le meilleur des cas cette drogue causait de grand dégât sur l'esprit de sa victime mais la quantité demandé pour pouvoir vraiment en mourir en une seule consommation était souvent bien trop grande pour que quelqu'un ai la joie de juste y passer.

A la place il finissait par se retrouver esclave de l'un des gangs de cette ville et une fois que ce drogué aura fini par casser sa pipe ça sera à sa famille de payer sa dette... Antonio lui refusait de tomber dans ce piège. Il finirait bien par rembourser sa dette un jour mais il ne rentrerait pas à son tour dans cette dépendance la chaîne qui s'évertuer à user chaque semaine lui suffisait déjà pour qu'il en ajoute une incassable.

AstérismeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant