Chapitre 32 (V2)

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 La première chose que Héléna avait remarqué en arrivant à Mirroko c'était la brise agréable et constante qui y soufflait elle n'y avait pas trop prêter attention pendant le chemin mais en ressortant de la maison cela lui apparaissait plus évident que jamais. Argioss marchait trois pas devant elle et elle pouvait observer l'influence de cette brise sur les mouvement de son écharpe, de ses cheveux.

Un mouvement régulier bien trop régulier pour qu'il soit normal, qu'est ce qui pouvait bien causer ce phénomène ? Elle aurait bien voulu obtenir l'avis d'Argioss sur le sujet. Il avait probablement lui aussi remarqué cette particularité mais elle était encore trop vexer par ce qui était arrivé quelques minutes plus tôt. Dans un dernier geste pour s'assurer que le message passerait bien elle s'assura de ne pas lui dire un mot avant qu'il n'entame la conversation enfin pour l'instant, c'était le plan.

Elle regardait longuement autour d'elle, dans ce quartier toutes les maisons étaient finalement très similaire plus que similaire elle étaient identiques toutes calqués sur le même modèle, des couleurs identiques ternes. On était bien loin des couleurs vibrantes de l'entrée de la ville qu'elle n'avait put qu'apercevoir à cause de l'empressement d'Antonio. Elle avait supposé que ces maisons étaient juste des outils elles ne faisaient que remplir leur but sans avoir une identité propre Héléna respectait évidement les choses qui remplissait leur rôle comme convenu mais ça la rendait aussi un peu triste.

Elle avait déjà vu son père remplir des commandes pour l'armée. Elle l'avait entendu râler plus d'une fois, son souvenir fit échos quelques instant dans son esprit.

Léon:[Saleté de cahier des charges ! Ils répètent toujours la même chose !Cette épée n'est pas conforme Léon ! Je t'ai déjà dis d'arrêter avec les ornements Léon !]

Si son père avait put voir chaque soldat de la garnison pour lui fournir l'arme qu'il lui conviendrait parfaitement il l'aurait probablement fait mais les contraintes liée à l'effort de guerre ne permettait pas ce genre de chose et son génie était souvent limité pour mieux convenir à l'usage du plus grand nombre.

Qu'on ne lui fasse pas dire le contraire la qualité étaient toujours au rendez vous mais il manquait quand même quelque chose à ces armes, ici c'étaient pareil. Elle n'avait pas la prétention de connaître le domaine de l'architecture, si la maison d'Antonio avait été la seule elle ne se serait probablement pas posé la question mais elle apparaissait évidente quand toutes celle qui l'entourait la reflétait à la planche prête...

Quand elle y réfléchissait elle non plus ne valait pas mieux. Elle non plus n'avait pas de « forme propre » quand elle épaulait Argioss elle n'était simplement qu'une copie d'une arme qu'elle avait déjà vu auparavant il n'y avait pas de « Héléna » ici elle se cachait sous le fil de la lame elle n'avait assumé que partiellement le sang qu'elle avait fait coulée après tout ce n'était pas elle qui coupait ce n'était qu'une forme qu'elle avait copié pour arriver à ce résultat. La seule plus valu qu'elle apportait venait finalement de Argioss c'était l'énergie qui s'écoulait de son corps qui permettait d'embellir la lame. Elle, elle n'était qu'un intermédiaire qui sera probablement bien assez tôt inutile et à ce moment là...

Argioss:[Héléna ça va?]

Elle s'était arrêter de bouger, plonger dans sa réflexion elle ne l'avait entendu se rapprocher et avait légèrement sursauté. Ses joues commencèrent à prendre la même teinte que ses yeux. Pourquoi est ce qu'il devait être aussi observateur? Il s'amusait à le faire avec tous le monde ou il n'y avait qu'elle qui n'avait pas le droit à un peu de répit ? Des qu'elle se sentait mal même si elle ne prononçait pas le moindre mot il arrivait à le déduire, ce type pouvait lire dans les pensés ?

AstérismeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant