chapitre vingt-trois

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! attention d'avoir bien lu le chapitre 22 !

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! attention d'avoir bien lu le chapitre 22 !

L'AUTRICHE N'A PAS été bénéfique pour la Scuderia Ferrari, avec une double casse moteur coûtant un podium pour les deux pilotes de l'écurie rouge. Depuis les améliorations apportées à l'arrivée en Europe, Charles sent qu'il peut aller chercher ce titre tant convoité. Ce problème moteur l'empêche de rattraper son concurrent direct, Max Verstappen, qui possède à présent vingt-sept points d'avance au championnat.

Une course à oublier coûte que coûte. Charles est plus rassuré en atterrissant à Nice, maintenant qu'il sait que retourner à Monaco n'est plus une possibilité. Sterenn l'attend sur le parking de l'aéroport et après avoir cherché désespérément la voiture de celle-ci, il la trouve enfin au bout de dix minutes de recherche.

— Comment va mon pilote favori ?

— Week-end de merde, souffle le monégasque en se renfrognant dans son siège.

— J'ai cru comprendre, en tout cas, navrée de te décevoir, je suis nulle pour consoler, alors je te propose juste d'y aller.

- Ça me va, il rit doucement.

En une semaine, les deux amis se sont énormément rapprochés, oubliant le semblant de proximité qui s'était créée entre eux à leur rencontre, et oubliant surtout le froid installé entre eux depuis quelques semaines. Nouveau départ, et Charles était surpris de remarquer que Sterenn le harcelait de messages durant toute la journée, chose qu'elle ne faisait jamais quand ils ont commencé à échanger.

Le téléphone du brun vibre dans sa poche et aussitôt, il laisse échapper un long soupir désespéré. Ses sourcils se froncent en voyant le contact de sa mère s'afficher. Cela fait des semaines qu'il ne lui a pas adressé la parole et la culpabilité le prend aux tripes. Monaco a eu des effets négatifs sur lui jusqu'à ne plus donner de nouvelles aux membres de sa famille. Une erreur dont le pilote a pleinement conscience.

— Allo maman ?

— Heureux d'entendre le son de ta voix, lance-t-elle de manière sarcastique, j'aimerais savoir pourquoi est-ce que la police souhaite t'interroger.

— Pardon ? le ton alerte Sterenn.

— Chloé a porté plainte contre toi pour violences conjugales.

Le ciel lui tombe sur la tête. Il ne parvient plus à aligner un mot, ses pensées s'entremêlent et ses peurs se confirment. Elle va certainement parvenir à ses fins : détruire sa carrière professionnelle. Sterenn aperçoit toute sa détresse et décide de prendre les devants en connectant l'appareil au bluetooth de la voiture.

— Allo madame ? Je m'appelle Sterenn, je suis une amie de votre fils, qui loge à mon domicile depuis plus de dix jours, nous allons nous rendre à Monaco dès que possible, je crois qu'il vous doit des explications et votre inquiétude est tout à fait justifiée...

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