chapitre trente-quatre

1.5K 134 69
                                    

LA BRETONNE GARE sa voiture devant l'immeuble dans lequel loge la mère de famille

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

LA BRETONNE GARE sa voiture devant l'immeuble dans lequel loge la mère de famille. Elle fait part de son arrivée au cadet de la fratrie et sort de son coffre le sac contenant les cadeaux. Elle peine à marcher correctement avec ses talons mais parvient à pénétrer dans le hall de l'immeuble et atteindre le bon étage. La jeune femme sonne et patiente seulement quelques secondes, tombant sur le jeune homme qui fait battre à chaque instant son cœur un peu plus fortement.

— Sterenn ! Charles la prend chaleureusement dans ses bras. ça va mon étoile ?

— Tu m'as manqué monsieur le champion du monde.

— Ça fait un mois.

— Dans mon monde, tu gagnes, dit-elle innocemment.

Elle gratifie sa phrase d'un sourire radieux en saluant la mère du jeune homme qui n'était pas bien loin. Le monégasque observe sa mère et son amie discuter ensemble et ne fait que se répéter qu'il a de la chance d'être tombée sur une femme aussi formidable que Sterenn. Son cœur bat à vive allure et le brun tente de stopper ses pensées qui s'emballent aussi vite que ce cœur souhaitant sortir de sa cage thoracique.

— Qu'est-ce que tu as dans ton sac, Sterenn ? questionne avec bienveillance Pascale.

— J'ai eu le temps cet après-midi d'affronter les magasins bondés pour vous trouver des petits cadeaux.

— C'est adorable ma grande, il ne fallait pas ! Pascale sourit en débarrassant le sac des bras de la jeune femme afin de le poser au pied du sapin.

Sterenn salue Lorenzo et Arthur qui semblent heureux de la voir également. Ils ont eu le temps d'énormément discuter lors du grand final à Abu Dhabi, qu'ils ont partagé tous ensemble. Ces émotions toujours indescriptibles, malgré la défaite finale qui semble être lentement digérée par le brun. Ce week-end a nettement rapproché la jeune femme des frères du pilote, et à présent ils agissent comme s'ils se connaissaient depuis des années.

La mère de famille profite de ce moment de flottement lors duquel Charles ne fait qu'observer son amie et ses frères discuter, pour l'emmener discrètement dans la cuisine afin de tenir une conversation quelque peu sérieuse concernant un sujet qu'elle voudrait à tout prix aborder avec lui.

— Charles, est-ce que tu aimes Sterenn ?

— C'est quoi cette question ? il rit nerveusement, pris de court face à cette question soudaine.

— Je pense que tu as compris, elle lui offre un sourire rassurant.

— Je... je ne sais pas. Sterenn est apparue tellement vite et a pris une place immense dans ma vie en si peu de temps. Je sais juste que j'ai besoin d'elle tout le temps.

— Je suis heureuse que tu l'aies rencontré Charles. Si tu ressens quoi que ce soit pour elle, n'attends pas.

— Je veux d'abord mettre de côté ce procès, qui me pèse beaucoup. J'envisagerai de m'écouter après.

BRUISESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant