Jusqu'à ce que El Jannah nous unisse...

{ Partie 30}

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"Confie-toi donc à Allah. Allah aime en vérité, ceux qui
lui font confiance."

[Sourate Al Imrân, verset 159.]

À première vue il était fatigué, il avait d'énorme cernes creuser sous les yeux, il était un peu froid et je pense un peu énervé aussi.

J'arrivais pas à ce moment là d'assumer ce que la petite voix dans ma tête me disait.

Elle me chuchotait qu'il m'avait manquer et moi ça c'était impossible pour moi de me dire qu'il m'avait manqué.

Elle avait raison, il m'avait énormément manqué ça c'est sûr, je souffle de soulagement parce que je ne l'avais pas vue depuis maintenant un bon petit bout de temps et le voir devant moi à cette instant me soulageais.

Ilyès - T'as cours demain ?

Moi - Ouais.

Ilyès - Tu fini à quelle heure ?

Moi - Je fini normalement à 17h00 mais j'ai un devoirs à rendre du coup je vais allé à la bibliothèque jusqu'à 18h00/ 18h30, de toute façon la bibliothèque ferme à dix-neuf heures.

Ilyès - Azhâr ?

Azhâr - Je dois ramené ma mère chez sa sœur à une heure d'ici, je pense pas que j'arrivais à temps.

Moi - Mais vous croyaient que je suis encore au collège au quoi.

Ils me regardent tous sauf Imrân.

Ilyès - À dix huit heures, il fait nuit on est en hiver je te rappelle.

Moi - Je sais, mais je peux très bien prendre les transports et rentrer.

Ilyès - J'ai dit non.

Moi - Ilyès tu abuse beaucoup trop là, je rentrerai s-

Imrân - Je partirai la chercher.

Nous nous retournons tous vers lui.

Ilyès - Tu va plus chez l'autre.

Imrân - Non.

Ilyès - Bah voilà, elle aime trop casser la tête elle.

Je souffle et m'affale sur le canapé, Ali vient s'allonger à côté de moi et mets sa tête sur mes cuisses.

Ali - Je suis trop fatigué.

Sa se voyait juste à son visage.

Je m'apprêtais à prendre la télécommande mais Azhâr me l'arrache des mains.

Moi - Eh!

Il me sourit puis s'assoit sur le fauteuil.

Azhâr - Trop tard et puis si tu l'a veux tu n'a cas venir la chercher.

J'avais beaucoup trop la flemme de courir après lui surtout que moi aussi j'étais épuisé en plus de ça le lendemain je commençais à 8h00.

Je touché les cheveux d'Ali en le regardant, je ne sais pas ce qu'il à fait cette semaine mais je le sens pas. Il n'étais pas là toute la semaine et comme par hasard dimanche il fait son apparition, fatigué et un bleu qui s'estompait petit à petit sous son œil droit.

Ilyès - Tu me fait pas ça moi.

Je lève ma tête vers lui pour voir si il rigoler mais non, il était très sérieux.

Moi - Il est fatigué et puis i-

Ilyès - Moi aussi je suis fatigué.

Moi - Et puis je l'ai pas vue toute la semaine.