(na rien avoir avec les autre chapitre)
— Le lot d'aujourd'hui est très prometteur n'est pas.
— Vous avez beaucoup de chance.
— Reviens sur terre, Max.
— Pardon ?
— Combien de fois dois-je te le répéter ? Le bal porte avant tout sur des choix capital et rationnel, surtout rationnelle et non émotionnelle, elle ne te donne pas le droit de rêvasser, sinon tu n'iras jamais à ce bal et ses très important pour toi et surtout pour ton avenir. Alors tu dois bien t'habiller si tu préfères.
— Tout à fait, Père.
Un messager entre dans la pièce et présente une lettre à mon père et a moi, mais vue que je mets de l'ordre dans mes documents, j'ai n'ai pas eu le temps de regarder cette lettre très grande vue qu'elle fait 73 pages, je sais sa parait beaucoup mais c'était écrit en très gros. Si on écrit normalement ça fait que 55 pages ceux qui n'est pas énorme aux finales
Il lit la missive, et je l'étudie une dernière fois. Il veut faire de moi un homme, pas une machine, ce que j'apprécie réellement. Mais si des fois je doute mais je peux me fier à lui.
Il roule la lettre en boule, la jette dans la poubelle.
— Maudits Garde.
Je passe la majeure partie de la matinée à travailler dans ma chambre et pas dans mon bureau comme je fais d'habitude, loin des regards curieux de tout le monde. Seul, je travaille tellement mieux qu'en équipe, et même si l'inspiration se dérobe parfois, j'évite ainsi les piques de mon père. Mais ça ne durera pas éternellement, si j'en crois l'invitation que je viens de recevoir, il y a très peu de temps car je les reçu il y a 46 minutes
Il m'accueille sur le seuil de son bureau.
— tu ma appeler, papa.
— Oui. C'est demain le grand jour. Tu es prête avec ton discourt ou pas.
—non pas tout à fait, mais t'inquiète pas je vais y arriver.
—Souhaite-tu que nous parcourions ensemble le sommaire du discourt que tu feras leur du bal, vers la fin ?
— Non, non. Il n'y aura rien de compliqué. Une introduction, un court échange avec Gari, suivi de l'identité des filles retenues pour le bal.
— Certes... rien de compliqué.
Dès que nous avons atteint son bureau, il pose la main sur un épais dossier.
— Les voici, les heureuses élues. Vingt-cinq d'entre elles, à peu près, ont toutes les qualités requises pour faire une personne plus que passable. Des familles honorables, des liens utiles avec l'étranger. Certaines sont d'une beauté hors du commun. Malheureusement, chaque province n'a pu nous fournir des personnes à la hauteur. Ainsi, pour donner l'impression que le hasard a son mot à dire et que toutes ont leur chance, nous avons ajouté quelques Cinq dans l'affaire. Sans aller jusqu'à intégrer des représentantes des castes inférieures ; il serait inconcevable de tomber aussi bas.
Je repasse ses paroles dans ma tête. Moi qui croyais pouvoir faire confiance au destin, ou à la providence... C'était donc lui qui tirait les ficelles, depuis le début.
— Tu veux jeter un œil ? demande-t-il en caressant le dossier du pouce.
Nom, photo, liste des diplômes, des compétences, des hobbies. Tous les détails vitaux sont là. Mais je sais avec certitude que le formulaire ne demande pas aux personnes ce qui les fait rire, il ne les incite pas non plus à révéler leurs secrets les plus inavouables. Il fait l'inventaire de certains attributs, ne présente pas des personnes dans leur globalité, les réduit à une séquence de statistiques, de données chiffrées.
— Vous les avez choisies vous-même ?
— Oui.
— Toutes ?
— La plupart, oui, répond mon père avec un sourire. Comme je te l'ai dit, quelques-unes sont là pour ménager les apparences, mais je trouve ce Bal pleine de promesses. Bien plus intéressante que la mienne.
— Votre père s'était-il impliqué dans le choix des Bal nées ?
— Pour certaines, oui. Mais mon cas était différent. Pourquoi ?
— C'est de cela que vous parliez ? Quand vous m'avez dit que cela représentait des années de travail ?
— Eh bien, il fallait s'assurer que certaines de ces demoiselles seraient majeures, et il y avait plusieurs options dans certaines provinces. Crois-moi, elles vont beaucoup te plaire.
— Vous pensez ?
Comme si l'effet qu'elles auront sur moi faisait partie de ses critères.
Soudain, le commentaire méprisant qu'il a prononcé au sujet de Lucie – « ce serait un formidable gâchis » – prend tout son sens. Il se moque bien qu'elle soit charmante, d'agréable compagnie, que j'éprouve des sentiments pour elle. Ce qui l'intéresse, c'est qu'elle personnifie la France. Donc qu'elle ne représente rien pour lui. Elle lui est totalement inutile. Si elle avait servi d'une manière ou d'une autre son ambition, il y a fort à parier qu'il aurait tiré un trait, sans le moindre scrupule, sur une tradition ancrée dans l'histoire d'Lac.
— Tu fais vraiment une tête d'enterrement, soupire-t-il. Moi qui étais certain que cela allait t'amuser. Tu n'as pas envie de feuilleter le dossier ?
— Je préfère me consacrer à des sujets plus sérieux. Je vais faire connaissance avec les personnes en même temps que tout le monde. Si vous voulez bien m'excuser, il faut que je finisse de lire ce discourt que vous avez rédigé. Pour que je puisse le lire à la fin du bal. En plus je dois être le meilleur car il a plusieurs personnes qui va faire leur discourt.
Sans attendre son autorisation, je quitte le bureau, mais l'amendement est en réalité un prétexte parfait pour lui fausser compagnie.
J'ai l'impression d'être pris au piège. Entre les paroles blessantes de Lucie, l'intervention de mon père et mes propres peurs, le bal s'annonce comme un cauchemar.
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la princesse aurore
Adventureune princesse doit aller rentre visite a ses parent malade