8- srung

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Srung signifie aider, assister, en Na'vi. Tout le monde a besoin d'aide, au moins une fois dans sa vie. J'en suis la preuve vivante. Sans l'aide d'un Tulkun je serais morte alors que j'avais seulement quelques jours. Je suis convaincu que nous ne sommes pas constitués pour vivre seuls et sans être soutenus par personne. La première est que nous ne pouvons pas venir au monde sans la présence d'autres êtres vivants, nos parents précisément et surtout sans Eywa. La deuxième, c'est moi. Je suis seule, je n'ai jamais étais assister moralement ou alors que très peu et voilà la conclusion. Je ne suis pas heureuse, je suis même triste, et même si je déteste exposer mes faiblesses, je peux admettre que j'ai besoin d'aide.

J'attendais patiemment la venue de Ronal pour ma piqûre quotidienne. Hier soir, après ma conversation nocturne avec Lo'ak, je m'étais endormie très rapidement, complètement épuisé à cause de la longue journée que je venais de passer. Entre mon malaise, mon rapprochement avec les Sully et les lourdes portes de mon passé que j'avais commencé à ouvrir à l'aide de Kiri, j'étais exténuée.

J'appréhendais ma future altercation avec Ronal car je ne l'avais pas revu depuis mon évanouissement. Tsireya s'était occupé de moi pour toutes les piqûres d'hier. Depuis le moment plein d'émotion que nous avions passé ensemble Ronal et moi notre relation était plus fusionnelle que jamais, c'était un des plus grands changements actuels que ma vie avait subit et qui malgré tout, me rendait plus heureuse.

Ronal rentra en silence et essaya de se mettre à genoux pour préparer la piqûre. En voyant qu'elle avait du mal à se baisser à cause de sa grossesse, je me dépêchai de l'attraper par le bras pour l'aider. Une fois assise, elle se mit à la tâche de préparer le matériel. J'apprendrais beaucoup cette fois ci car la seringue était nouvelle et cela signifiait que la douleur allait être encore plus intense que d'habitude. Mon cœur battait plus vite et plus fort à l'approche de la douleur.

-J'ai eu très peur, commença-t-elle en chuchotant.

Surprise qu'elle ait pris la parole je relevai la tête vers elle l'incitant donc à continuer.

-J'ai eu peur de ne pas réussir à te guérir. Plus tu grandis, plus ton corps réagit vite et avec beaucoup de moyen, plus il est dur de préparer le bon mélange pour te soigner, dit-elle, en voyant, sûrement à ma tête, que j'étais perdu elle repris, lorsque je le poison que ton corps produit lui même quand tu es en manque d'insuline se propage dans ton corps, un nombre d'anticorps et d'autre espèces chimiques de ton organisme se mettent à vouloir les éliminer, tu en a développé énormément depuis t'es première crises. Mais elles prennent toujours beaucoup de temps, et certaines ne sont pas combinables avec ce que je mélange à ton traitement. Alors quand tu étais dans taw  (dans les vapes) pendant que je te donnais un premier traitement et que tu ne te réveillais pas j'ai commencé à paniquer. suivis d'un deuxième puis d'un troisième, et plus les heures passes plus j'avais peur. Tu n'étais pas entre la vie et la mort mais si je tardais trop à te guérir ça aurait pu être fatal, termina-y-elle, en terminant aussi de m'injecter le produit, son discours m'avait tellement distraite que j'en avais oublié la piqûre tant redoutée.

-Hitxoa intj ( désolé ) chuchotai-je après de longues secondes.

Que pouvais-je faire d'autre a part m'excuser. C'est moi qui avait oublié de prendre le traitement et c'est moi qui avait fait peur à Ronal et Tsireya, c'était ma faute. J'aurais voulu faire tellement plus que de m'excuser et faire juste plus attention de ne plus oublier. La peur que je leur avais infligée ne pouvait être oubliée avec quelques mots d'excuse.

-Ne t'excuse pas, souffla-t-elle, t'excuser ne sert à rien, promet moi seulement de faire beaucoup plus attention, dit-elle

-Pänutìng ( promis )

TsaheyluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant