Chapitre 3

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Chapitre 3

Plusieurs heures on passer, il fait nuit et terriblement froid. Je frotte mes bras dénudés dans ce débardeur beaucoup trop fin, tout en sautillant sur place pour tenter de me réchauffer. Faite que tout ça ne soit qu'un cauchemar et que je me réveille dans ma chambre d'ado cher maman. Je ferme les yeux, mais lorsque je les ouvre de nouveau sans surprise, je suis toujours la bloqué derrière cette grille, prisonnières d'un énorme réseau de criminel. La nuit me paraît terriblement longue, et le froid n'arrange rien. Quand les rayons du soleil caressent enfin ma peau, je savoure le peu de chaleur que cela m'apporte. J'espère pouvoir sortir rapidement d'ici, mais plus le temps passe plus je perds espoir. J'entends qu'il y a de l'agitation dans le bâtiment, mais d'ici je ne voie rien. Tout à coup un coup de feu retentis, je sursaute et recule dans un coin de ma « cage ». Bordel, cet endroit est définitivement plus effrayant que la cave du pervers. Je remarque plusieurs hommes armés courir vers l'intérieur du bâtiment ou redouble les coups de feu. Mon Dieu, on dirait qu'une guerre vient d'éclater. J'entends des cris, des portes claquées, des voitures vrombirent, quelques chose est en train de se tramer ici.  Encore deux coup feu rebâtirent, puis plus rien. Retour au silence. Je m'avance vers la grille afin de voir ce qu'il se passe, et tout ce que je voie, c'est une silhouette masculine s'avancer vers moi. D'ici je ne voie pas son visage dissimulé par une capuche, mais la rage émane de son corps et sa façon de se tenir me rappelle le « patron ». Quand il arrive près de moi, il relève la tête, mon regard croise le sien et un frisson me parcours le corps. Shane. Sans un mot, il ouvre la grille me saisit le bras. Je me sens confuse et paniquée, mais je ne résiste pas.

— On dirait que tu es importante pour ce junky ma douce.

Je fronce les sourcils en me laissant entraîner. Important pour ce pervers ? Ça n'a aucun sens. Le psychopathe me conduit sans ménagement vers un petit chalet non loin de ma cage. Je suis soulagé quand nous passons la porte et que la chaleur se fais sentir. Il referme derrière lui sans me lâcher une seule seconde comme si j'allais m'enfuir... Alors qu'il glisse la clef dans sa poche, son portable sonne ce qui le fait soupirer. Il répond, mais je ne prête pas attention à sa conversation et pour cause, mes yeux son resté bloqué sur une table au fond de la pièce rempli d'objet de torture en tout genre. Mon sang ne fait qu'un tour, et je peine à déglutir. Il y a deux chaises au centre l'une en face de l'autre et cette maudite table dans un coin. Sur l'une, des chaises reposent une paire de menottes. Génial, après avoir été violé, me voilà prête à me faire torturer. Le psychopathe me pousse vers la chaise avec la paire de menottes tout en enfonçant de nouveau son téléphone dans sa poche. Aussitôt assise aussitôt menottée, Shane s'installe sur la chaise en face de moi et fais glisser sa capuche vers l'arrière. Son visage est fermé et des cernes ornes ses yeux, il a l'air épuisé autant que je le suis.

— Bon, je ne vais pas y aller par quatre-chemins, tu a deux options soit du coopère soit je t'arrache les ongles uns à uns, ou je te crève un oeil à toi de voir.

Mon sang ce glace, voilà ce que je redoutais va arriver, je vais être torturé peut-être même tuer. Je mord ma lèvre inférieur pour éviter qu'elle tremble, pendant qu'un millier de questions ce bouscule dans ma tête, le chasse en essayant de me concentrer sur le patron.

— Comment tu t'appelles ? Crache-t-il en appuyant ses coudes sur ses cuisses.

— Sa...Sarah.

Je ne reconnais même pas ma propre voix, temps ça fais longtemps que je ne m'en suis pas servie. Il hoche la tête. Je tremble de peur de ne pas avoir les bonnes réponses à ses questions.

— Qui es-tu pour le Junky ?

Je hausse les épaules.

— Sa fille ? Sa sœur ? Qui tu es putain ! S'emporte-t-il en se levant et en se passant une main dans les cheveux ?

— Je... Il m'a enlevé, je souffle.

Immédiatement, ses yeux noirs rencontrent les miens. Il lève les sourcils visiblement surpris par ma confession.

— Quand ? m'interroge-t-il froidement.

— Je ne sais pas, plusieurs années.

Il se rassoit face à moi en me fixant plus intensément. Son regard est si énigmatique que je ne sait pas comment me comporter. Il est si proche de moi que sont genou touche presque les miens, je peux sentir son odeur masculine d'ici cette proximité me rend nerveuse si bien que je bouge nerveusement mes jambes.

— Pourquoi il t'a enlevé ?

Je ne peux retenir un gloussement. Sérieusement ? Il me demande pourquoi ? Shane me fusille du regard, je me ressaisis, je ne dois pas oublier que cet homme est un dangereux criminel et qu'il pourrait me tuer en une fraction de seconde et ce détail n'es pas à prendre à la légère. 

— C'est ce que je me demande.

Ma réponse n'a pas l'air de lui convenir vue sa façon de contracter sa mâchoire. Ses yeux se posent sur mes jambes qui ne cessent de remuer.

— Arrête ça !

Mes membres s'immobilisent instantanément.

— Qu'est-ce que ce petit con de Junky pouvait bien vouloir de toi ?

Ce n'était pas vraiment une question, il réfléchit à haute voix. Je l'ignore moi aussi, je me suis souvent demandé pourquoi moi et pas une autre, mais c'est comme ça et je n'y peux rien.

— Qu'est-ce que tu faisais cher lui ?

— Je... Je restais enfermer.

Hors de question de lui donner des détails sur ma captivité, je n'ai pas envie de lui donner des idées. Néanmoins, son regard perspicace me laisse entendre qu'il est conscient que je ne lui dis pas tout.

— Vois-tu ma douce, tu devais forcément faire ou savoir quelque chose, puisque ton kidnappeur à envoyer ses amis junkys ici tout à l'heure dans le but de te récupérer.

— Je restais enfermer.

— Mmm...

Il se lève et arpente le chalet de long en large. Ses doigts tatoués, glisse le long de la table ou son dresser les objets de torture, il touche les ciseaux, puis un espèce de collier avec des cloues et sa main s'arrête finalement sur un marteau, il le saisit avant de se retourner rapidement vers moi avec un sourire narquois aux lèvre. Malgré tout, j'essaie de dissimuler le stress qui émane de mon corps en rivant mes yeux aux siens.

— J'ai une proposition à te faire. Une proposition que tu ne pourras refuser. Soit tu me dit tous ce que j'ai à savoir sur ce fumier et tu m'aides pour lui mettre la main dessus en me servant d'appâts, soit je te fracasse le crâne avec ce marteau. À ta place, je choisirais la deuxième option, regarde-toi. Tu es tellement misérable.

Je grimace, devant ses propos. Pourquoi me donner le choix s'il a envie de me tuer.

— Qu'est-ce que je deviendrais après ?

Il hausse les épaules en admirant son objet de torture.

— Tu seras libre de reprendre ta vie pathétique ou tu l'avais laissé.

Attends quoi ? Je l'aide et en échange, je suis libre ? Un sourire se dessine sur mes lèvres.

— Oh, ne souris pas ma douce, je suis un très mauvais colocataire.
Comment ça ?

TrappedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant