Il referme la porte derrière lui, pendant que je suis au bord du malaise, il est venu pour me tuer. Voilà, on y est, après plusieurs années en captivité voilà que ma dernière heure à sonner. Le patron avance vers moi, ses pas lourds résonnant dans la pièce. Je ne peux pas bouger, je suis figée par la peur. Tandis que le psychopathe ne se départit de son sourire, au contraire celui-ci s'élargie à mesure qu'il s'approche de moi. Il tient un sac plastique à la main qu'il balance sur le lit sans me quitter des yeux. Par instincts de survie, je recule jusqu'à buter contre la baie vitrée. Quand ses chaussures touchent le bout de mes orteils, je suis à deux doigts de m'évanouir.— Habille-toi et rejoins moi au salon dans moins de cinq minutes, si je dois attendre ne serait-ce qu'une seconde, je te coupe la tête.
Sur ses mots, il fait volte-face en laissant la porte grande ouverte. 1...2...3... J'expire bruyamment pour chasser le stress. Évidement ça ne fonctionne pas, mes mains et mes jambes tremble de façon déraisonnable. Ce type me fait encore plus peur que le pervers, il a juste à me regarder pour que je sois prise de vertige. Les muscles raides par la peur, j'ouvre le sac qu'il a jeté sur le lit. Je suis surprise de trouver un jean noir ainsi qu'un t-shirt assorti, sans attendre, je suis les instructions du psychopathe et m'habille rapidement avant de courir aux toilettes. Une fois être passer au petit coin, j'arrange mes cheveux en un chignon haut. C'est très approximatif, mais de toute façon, je n'ai pas besoin d'êtres belle pour mourir. Je sors des WC, Shane est adosser au mur en face, ses longues jambes sont croisé et ses sourcils froncés. Il tient son téléphone contre son oreille et ne semble pas apprécier ce que lui dit son interlocuteur. Entre temps, je remarque qu'il a enfilé sa veste en cuir, noir elle aussi. Je dois avouer qu'il est incroyablement beau, mais il est aussi incroyablement dangereux. Ses yeux noirs se posent sur moi tandis qu'il raccroche et enfonce son portable dans la poche de son pantalon. Il s'avance vers moi, il l'air beaucoup plus glacial depuis ce coup de téléphone même s'il n'est jamais chaleureux.
— Je vais te citer trois règles si tu enfreins une seule d'entre elle je...
— Te tue, je sais, je le coupe en levant les yeux au ciel.
Il plisse les yeux et pointe son index vers moi.
— Ne fais pas la maligne avec moi ! Règle numéro un : interdit de s'éloigner de moi, tu dois toujours être à proximité, je dois pouvoir te voir en tout temps. Règle numéro deux : tu ne parles pas sans mon accord à personne. Règle numéro trois : si des filles viennes te voir N'essaie pas de faire amie, amie avec les elles, tout ce qu'elle veulent c'est savoir qui tu es et pourquoi tu es avec moi. Est-ce que c'est clair ?
Pour toute réponse, je hoche la tête. Je crains trop d'ouvrir la bouche et de dire une connerie. Ce que je ne comprends pas, c'est où il m'emmène ?
— Enfile ça, dit-il en me jetant une veste noire elle aussi ainsi qu'une paire de converses, et devinez quoi ? Elles sont noires !
Je m'exécute sans faire de remarque, une fois fait, le patron me fait signe de le suivre. Nous traversons le salon, puis la cuisine ou Agnès s'affaire pour le repas de midi, elle nous fais un signe de la main pendant Qu'il ouvre une porte et nous descendons un escalier. Shane appuie sur l'interrupteur et quand la lumière s'allume plusieurs voitures de luxe apparaissent. Ce qui me surprend, c'est qu'elles sont toute de couleur flashy. Rose, orange, vert, et même jaune. Il déverrouille la verte, sans attendre, je monte côté passager et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est à la pointe de la technologie. Il y a tellement comme bouton qui si c'était moi derrière le volant, je m'y perdrais. Cela dit, je n'ai pas le permis, alors... Du bout des doigts, je caresse le siège en cuir tandis que le véhicule sort du garage. Nous roulons tranquillement jusqu'au portail, mais une fois celui-ci passer il accélère m'obligeant à me tenir fermement à la poignée au-dessus de ma tête. Du coin de l'œil, je vois qu'il sourit, qu'elle con ! Je n'ai pas peur de la vitesse, enfin pas à ma connaissance, mais avec lui, je ne sais pas à quoi m'attendre. Il est capable de nous tuer juste parce que j'ai respiré trop fort. Nous roulons un certain moment, je commence à me demander où nous allons. Je ne pense pas qu'on se rend au réseau dans mon souvenir il n'y avais que quelques minutes de route pas plus. Ma jambe commence à remuer nerveusement et je ne peux m'empêcher de me ronger les ongles.
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Trapped
Romance« Vous êtes certain de vouloir plonger dans cet univers ? Ce monde ou la drogue est un bonbon, ou les armes sont des jouets et où la vie ne tient qu'à un fil ? Une chose est sur vous n'en sortirez pas indemne ». Jean-Paul Sartre a dit : il y a bien...