AVATAR-THE WAY OF WATER: 𝒑𝒐𝒘𝒆𝒓 𝒐𝒇 𝒍𝒐𝒗𝒆 𝒂𝒏𝒅 𝒔𝒐𝒍𝒊𝒅𝒂𝒓𝒊𝒕𝒚 𓆉

Neteyam

Les trois ados se présentèrent à la va vite devant la communauté, puis je vis l'Olo'eyktan parler à ces derniers. Cependant, je ne pouvais guère entendre ce qu'ils se disaient puisqu'on était trop loin. 

Lorsque le devant du peuple se mit à s'écarter petit à petit, je finis par voir trois petites tête d'humain apparaître sur le chemin sablé. On commença à s'écarter à notre tour lorsqu'on compris qu'il fallait leur laisser le passage pour s'en aller je ne sais où. 

- Tu penses qu'ils vont rester ici combien de temps, me demanda Lo'ak 

Je me retourne vers lui pour le regarder dans les yeux, en levant mes épaules en signe d'ignorance. C'est lorsque je reçu un coup de coude sec de la part de mon frère en dirigeant ses yeux vers le bas comme pour me faire comprendre qu'il fallait que je regarde ce qui se passait, que j'ai compris ce qu'il voulait dire. Les trois petits humains étaient maintenant tout près de nous, ils marchaient super lentement et avaient des mines surprenantes. On aurait dit qu'ils venaient de voir une personne devant eux se faire projeté par un Ikran. Probablement la nervosité qui leur faisait ça. 

Je me surpris à garder ma tête vers le bas en suivant chaque pas qu'ils entreprenaient pour essayer de sortir de cette allée infernale de Na'vis qui les regardaient. Lorsque la fille qui marchait du côté où ma famille et moi étions placé, finit par ralentir ses pas, je réalisa qu'elle me fixait depuis maintenant quinze secondes. Je me mis à la regarder à mon tour ne comprenant pas ce qui se passait. Je regardais son visage en inspectant ses yeux et je vis une lueur claire et brillante scintiller. Ses lèvres étaient d'une couleur différente de la nôtre. Elles étaient rose. Les nôtres étaient bleu. Cela me faisait bizarre de voir un nez affiné et pointu sur le bout, alors que les nôtres étaient large, bleuté et écrasé sur notre visage. Je vis qu'elle était vêtu d'un pantalon gris et d'un chandail gris, comme ses confrères d'ailleurs. Ils étaient tous habillés de la même façon. Lorsque je reçu un coup de coude discret de la part de Kiri qui était placé près de moi, je me rendis compte que ça faisait assez longtemps qu'on se contemplait maintenant et lorsque je remonta mes yeux rapidement vers son visage, elle était là, elle ne bougeait pas d'un pouce. Elle me fixait encore dans les yeux depuis le début. Elle avait un visage rosé, je dirais même rouge. D'ailleurs, est-ce normal que les humains soient aussi rouge? Je détourna le regard rapidement et je réalisa que tout les Na'vis autour de nous et ceux posté en face de nous nous fixait, y compris mes parents. Les chuchotements se mirent à se doubler. Je vis la fille s'avancer la tête vers le bas.

- C'était quoi ça frérot? 

Je balaya d'un mouvement de main rapide devant son visage pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas commencer à rentrer dans toute sorte d'hypothèse. Je connaissais mon frère. Il pouvait être le meilleur des petits frères mais il pouvait aussi être le pire des diablotins. 

- Et toi frérot? lui dis-je en prenais sa mâchoire avec mes doigts, ce qui lui fit une petite tête de poisson. Je tourna sa tête pour la ramener directement vers Tsireya qui parlait à Aonung. Kiri et Tuk commencèrent à rire, sachant toute l'histoire et assistant à la scène depuis le début. 

Il décala mon bras de son visage en hochant la tête de façon négative en soupirant. Mais je vous mentirais si je vous disais qu'il n'avait pas présence d'un petit sourire innocent sur ses lèvres par la suite. Je chercha du regard les trois humains et je vis qu'ils passèrent à travers les réseaux de filets des maisons puis ils s'en allèrent vers la terre ferme situé derrière les habitats à quelques mètres d'ici.

Lorsque la foule se fit moins nombreuse et que les Na'vis reprirent leur routine, on retourna, ma famille et moi vers notre tente. Il allait bientôt faire nuit. Le moment idéal pour aller contempler les étoiles. L'éclipse était le moment préféré de tout les Na'vis qui vivaient sur Pandora. Je dois avouer que chez les Omaticayas, à la maison, on arrivait pas vraiment à voir cette magie que nous offrait notre planète, car les arbres étaient tellement haut que les branches et les feuilles venaient cacher pratiquement tout le ciel. Mais, ici, chez les Metkainas, le peuple de l'eau, il n'y avait pas beaucoup d'arbres. On avait donc le libre choix de regarder les étoiles comme bon nous semblait et c'était vraiment ce que je préférais.