AVATAR-THE WAY OF WATER: 𝒑𝒐𝒘𝒆𝒓 𝒐𝒇 𝒍𝒐𝒗𝒆 𝒂𝒏𝒅 𝒔𝒐𝒍𝒊𝒅𝒂𝒓𝒊𝒕𝒚 𓆉

Neteyam

Cela faisait maintenant une heure et demi que j'étais cloîtré dans un coin de la tente. Assis par terre, les deux genoux relevé vers mon torse. Mawey Neteyamur, tiftang tam... ting mikyun tirea, faheu fpi. J'essayais désespérément de comprendre ce qui venait de ce passer. Ces sensations qui m'avaient envahis un peu plus tôt étaient novice pour moi. Je ne savais pas comment gérer cette tempête émotionnelle. Eywa qui m'avait parlé. Qui m'avait partagé doucement à l'oreille d'écouter mon esprit et de sentir l'amour qui naissait en moi. De quel amour parlait-elle? Une hypothèse venait se creuser petit à petit dans mon crâne, qui me faisait peur. Ce pourrait-il que ce soit de l'amour? Ce pourrait-il que toute ces sensations étaient de l'amour? La colère n'était certainement pas de l'amour. Alors, qu'est ce que j'avais? Prisonnié dans cet ouragan infernal, qui n'annonçait hélas, rien de bon. Une humaine. Cela était mal vu. Je sais que Père était humain avant d'avoir rencontré maman, mais chez les Omati'cayas, on ne parle que de ça, depuis maintenant plusieurs années. Ils ont donc fini par accepter cette relation. D'autant plus que Père était devenu un vrai Na'vis par la suite. Mais serait-il possible pour Naïa de devenir une vrai Na'vis? Tout était emmêlé dans ma tête, ça commençait à me faire mal à la tête..

- Il faut se cacher Tonowari. Fait moi confiance, ces gens sont diabolique. Ils détruiront tout sur leur passage. Ils vous anéhantiront. Leur puissance est phénoménale comparé à nos armes. Le seul moyen de protéger le peuple, c'est de rester cacher.. 

Mon père entra dans la tente, accompagné de près par Tonowari. Ils étaient dos à moi, ce qui me permettait de me fondre dans le décor afin d'écouter leur conversation. 

- Jake, nous t'avons accepté parmi nous, nous t'avons hébergé, toi et ta famille. Je sais que tu nous a bien dis que vous étiez plus en guerre. Cependant, la guerre est arrivé jusqu'à nous. Elle est présentement entrain de détruire nos îles voisines, mes très cher amis. Ceux qui n'ont rien demandé, ceux qui ne comprennent pas la situation dans laquelle nous sommes actuellement. Ils sont entrain de payés le prix à notre place, et ça c'est inacceptable pour ma part. Il faut leur venir en aide. Nous sommes le peuple de l'eau. On n'abandonne jamais les nôtres..

Il parlait d'une guerre? Les démons nous recherchaient et pour une fois, j'étais enfin d'accord avec le chef du peuple. Il fallait se battre. On ne pouvait pas se cacher éternellement. Je savais que la guerre allait finir par nous rattraper, ce n'était qu'une question  de temps. Il parlait doucement à mon Père mais je pouvais entendre et voir qu'il insistait pour valoriser son point de vue. 

- Jake, je comprendrais si tu venais à partir avec ta famille pour les protéger. Je ne te demande rien en retour. Cependant, je pense qu'il serait nécessaire de rester auprès du grand Toruk Makto. Tu nous apporteras ton aide. Vous êtes mieux placé que nous pour les affronter.. tu sais comment te battre, tu les connais mieux que nous. Tu les a côtoyé, tu connais leur faiblesse.. 

Avant même qu'il finisse de parler, je surgis de mon coin pour les rejoindre en avant de la tente. Père et Tonowari se tournèrent en même temps, choqué de me voir ici. 

- Chef, Tonowari à raison. On peut les aider. Moi et Lo'ak, on connait la base du combat. Vous nous avez entraîné pendant des années afin d'être les meilleurs guerriers qu'il soit. Il faut les aider. Il y a trois humains parmi nous. Ils ne pourront pas se battre. Accepteriez-vous de les voir mourir sauvagement par ceux qui s'apprêtent à arriver sur l'île? 

En parlant, un frisson me parcouru la colonne jusqu'au bout de ma queue tel un choc électrique à l'idée de penser que Naïa soit à risque de mourir de la manière la plus horrible qu'il soit par ces démons. Père me regardait, les yeux grands ouvert par surprise.

- Neteyam, tu n'as pas ton mot à dire. Moi et Tonowari allons régler ça. Sors de la tente, laisse nous seul. 

L'ordre de mon père ne fit que me rendre plus fragile. Décidant de partir de la tente, les oreilles baissés, Tonowari me stoppa en retenant mon bras.