Chapitre 10

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Ça fait 2 jours que je stresse et que j'ai mal au ventre à l'idée de les recroiser... Il est presque l'heure, le rendez-vous n'a même pas encore commencé que j'ai déjà envie de m'enfuir.

Et si ça se passait mal ? Et si l'un d'eux faisait un sous-entendu sur notre passé commun et que je perds ce mariage à cause de mon ancienne relation avec Valentin ?

Je suis à peu près sûr qu'il y en aura au moins un qui risque de gaffer ou qui va gaffer parce qu'après tout ça reste des garçons et ils ne sont pas toujours très fins, en particuliers ceux-là d'ailleurs. Mais j'angoisse aussi de la revoir.Je suis à peu près sûr qu'il y en aura au moins un qui risque de gaffer ou qui va gaffer parce qu'après tout ça reste des garçons et ils ne sont pas toujours très fins, en particuliers ceux-là d'ailleurs. Je n'ai jamais eu de ses nouvelles, elle a tout simplement disparue après m'avoir appeler rapidement pour me dire qu'elle ne pouvait plus rester en contact avec moi et ça aussi ça m'a fait mal. Je l'aimais beaucoup donc après la trahison de Valentin elle n'a fait que remuer le couteau dans la plaie.

Je sursaute lorsque l'on toque à la porte de mon bureau, mais m'empresse de me redresser pour aller ouvrir. Le rendez-vous n'est pourtant prévu que dans un peu moins d'une heure et je n'attends personne d'autre. Lorsque j'ouvre la porte cependant, je tombe face à face avec un Jean tout sourire qui me met sous le nez deux gros sacs en papier kraft dont s'échappe une odeur plus qu'alléchante.

- Livraison expresse ne me remerciez pas madame. il rit avant de déposer un baiser sur ma joue.

- Jean ? Qu'est-ce que tu fais là ? je lui demande en m'effaçant pour le laisser entrer.

Il dépose les sacs sur mon bureau et fait le tour en inspectant tout avant de se tourner à nouveau vers moi en sifflant.

- C'est la grande classe dis donc ! Il est sympa ton bureau, je voudrai bien le même moi aussi. Et puis attend... T'as même un balcon ?

Je me dirige vers mon bureau en souriant et ouvre les sacs en papier kraft alors qu'au même moment, mon ventre se met à gargouiller bruyamment, signe que ce qu'à pris Jean a déjà l'air de ravir mon estomac.

- Jean tu es mon sauveur ! Par contre, je te préviens, j'ai un rendez-vous dans moins d'une heure.

- Pas de soucis, je partirai avant sauf si bien sûr, c'est ton connard d'ex qui se pointe. Alors là, je ne répondrai plus de rien, ni de mes poings. il rit.

Je me fige d'horreur, mais suis soulagée intérieurement que Jean soit de dos, toujours en train d'admirer la vue et qu'il ne puisse donc pas remarquer mon trouble.

- Aller vient manger monsieur muscles ! je m'exclame en me forçant à sourire.

Heureusement, on change immédiatement de sujet, ce qui est loin de me déplaire et le repas se passe dans la bonne humeur. On rigole, on parle boulot, mais surtout, je pense qu'on a pris chacun deux bons kilos après un déjeuner pareil !

- Non mais Hannah, tu ne peux pas me dire que tu n'aimes pas Titanic alors que t'aimes bien Leonardo DiCaprio !

- Ça n'a rien à voir ! Je trouve que l'acteur joue bien oui, mais le film n'est pas incroyable. Et puis sérieux la fin tragique pour nous faire pleurer alors qu'il y avait largement la place sur cette planche, c'était inutile. je ris en continuant d'enfoncer le clou sachant parfaitement bien que ça énerve Jean que je m'attaque aux films qu'il aime.

- Oui bon là-dessus je ne peux qu'être d'accord, même une baleine comme toi aurait eu la place de monter dessus, mais tu ne peux pas dire que le film est nul !

Je prends un air choqué et lui balance à la figure le premier objet qui me tombe sous la main à savoir la fourchette en plastique avec laquelle je viens de manger. Oui, pour la crédibilité, on repassera.

The p̶e̶r̶f̶e̶c̶t̶ weddingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant