N'oubliez pas de voter et de commenter 🫶🏾
Ma première semaine de reprise s'est bien passée. Certes j'ai une nouvelle responsabilité mais rien n'a vraiment changé. J'ai juste accès à des dossiers qui m'étaient confidentiels jusqu'ici et j'ai le pouvoir de prendre des décisions moi-même.
À part le travail, ce sont les préparatifs du mariage qui occupent le plus mon esprit. Par cela, je veux dire Biba. Elle m'appelle presque toutes les heures pour me demander mon avis. Je lui ai dit plusieurs fois de faire comme elle veut mais d'après elle il faut que je sois autant impliqué qu'elle. Ce qui est vrai mais je suis vraiment pas dans cela. Je n'aime juste pas. J'aurai préféré un takk diak, un mariage simple mais kone Biba dina ma rey, elle va me tuer sinon.
Il est jeudi et je prends ma pause dans trente minutes. J'ai décidé aujourd'hui de déjeuner avec Rokhaya. Il faut qu'on parle parce que depuis cette nuit là, on n'a pas vraiment pas parlé et je veux en savoir plus sur son travail. Je l'ai appelée ce matin pour l'inviter et elle a accepté. Elle m'a envoyé la localisation de son bureau tout à l'heure. Je finalise quelques tâches et sors de mon bureau. Je préviens mon assistante que j'allais peut-être durer.
Je me gare devant l'immeuble de Rokhaya. En attendant qu'elle sorte, j'inspecte le bâtiment qui semble être nouveau. Cereco, c'était le nom de l'entreprise. C'était la première que je venais ici mais ce nom me dit quelque chose. Je l'ai déjà vu quelque part.
Mes pensées fut interrompues par l'arrivée de Rokhaya. Elle était en tenue africaine, sac à la main, lunettes de soleil sur le visage. Le soleil tapait sur sa peau claire et elle scintillait presque. Elle arrive à ma voiture et tente d'ouvrir la portière mais c'était verrouillée. Je déverrouille et elle se met sur le côté passager.
Elle sentait bon. Comme d'habitude. Elle sent toujours la vanille ou le bonbon, je ne sais pas comment l'expliquer. Elle a toujours été une petite fille dans l'âme.
- « Tu ne pouvais pas déverrouiller en me voyant ? » fait-elle en me lançant un tchip
- « Tu m'éblouissais. Je ne voyais pas très bien » dis-je sur un ton taquin
- « Pourquoi t'es con. On va où ? »
- « Tu manges où d'habitude ? » je lui demande en changeant de chanson
- « Je commande avec une de mes collègues, Rama, et on mange dans la salle de pause » confie-t-elle
- « Tous les jours ? »
- « Oui. Ça ne fait que cinq jours di » répond-t-elle en levant les yeux aux ciel
Je secoue la tête puis réponds :
- « Pourquoi tu ne pars pas à la maison ? Je vois que ce n'est pas loin. Y'a personne à midi »
- « Je ne veux pas déranger »
VOUS LISEZ
Jamais deux sans toi
RomanceLe cœur ou la raison ? L'amour ou l'amitié ? Renoncer à l'amour de sa vie ou jeter plus de dix ans d'amitié ? Souffrir en silence ou profiter de la vie ? Au final qui gagnera dans cette histoire ? Cette histoire sort complètement de mon imagina...