Chapitre 18

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Vous n'êtes pas prêts pour ce chapitre 👀

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Quelques heures plus tôt

- « Qu'est-ce que tu fais ici ? » dis-je faiblement lorsque je vois celui qui est en face de moi

Si la sonnerie n'avait pas retenti, je serai toujours affalée sur le sol à cet instant. Les mots de Bigué tout à l'heure me font plus que mal. C'est ma meilleure amie. C'est la seule amie qui est restée avec moi durant toutes ces années et aujourd'hui entendre autant d'atrocité venant d'elle, me brise le cœur. Je savais que cela allait arriver à un moment donné mais pas aussi tôt.

- « Laisse moi entrer non ? » fait mon invité avec un sourire arrogant que je ne lui connaissais pas

Je me décale légèrement pour lui céder le passage. Il part s'installer confortablement sur mon canapé. Ki kagn leu effronté ? Je ferme la porte et le rejoins. Je ne m'assois pas. Je reste debout les bras croisés, attendant qu'il parle.

- « C'est moi qui ai envoyé les photos » révèle Moustapha accompagné d'un petit ricanement

Je ne laissais paraître aucune réaction. Est-ce que je suis surprise ? Non. Je m'en doutais. Mais j'espérais avoir tort.

- « Pourquoi ? » demandé-je simplement

- « Parce que je te veux. Et je ne vais pas te laisser me filer entre les mains »

- « Et donc tu t'es dit que la meilleure solution est d'envoyer des photos de Tidiane et moi à sa sœur ? »

- « Sa sœur ? Je les ai envoyées à sa femme. En parlant de lui, fouma nekk sakh. Où est-il ? Ne devrait-il pas être à tes côtés et te rassurer ? »

Donc Biba est au courant aussi ?

- « Cela ne te regarde pas. Mais tu te prends pour qui à vouloir gâcher ma relation ? Depuis des semaines je te vois te comporter bizarrement avec moi et je n'ai rien dit mais là ça en est trop. Je vais t'apporter ma lette de démission demain et je veux que tu me fiches la paix » crié-je, hors de moi

Voilà des semaines qu'il ne m'inspire plus confiance. Déjà qu'au travail, je ne vois que des incohérences sur les chiffres qu'il me présente. C'est une société qui vend des céréales et je ne l'ai jamais vu sur le marché. C'est bizarre non ?

Moustapha se lève et se met devant moi. Il est mille fois plus grand que moi et je paraissais minuscule face à lui. Je suis obligé de lever la tête pour le regarder dans les yeux.

- « Tu baisses le ton lorsque tu me parles. Et je ne vais pas te foutre la paix parce que tu seras ma femme »

- « Dans tes rêves » lui dis-je instantanément

- « Dans mes rêves oui. Et je réalise toujours les rêves. Dimanche prochain »

Je me mets carrément à rigoler. Est-il devenu fou ?

Jamais deux sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant