J'étais dans ma chambre entrain de travailler. Je reprends le boulot dans quelques jours, lundi prochain pour être exact. Une plus grande responsabilité m'attend donc je dois me mettre à jour. Je suis tellement fier de moi mais aussi tellement reconnaissant de mon parcours. Tout ça, c'est grâce à Allah mais aussi grâce aux efforts que j'ai fourni. Quand on dit que seul le travail paie, ce n'est pas des paroles en l'air. Rien n'est impossible dans la vie. Il suffit de se donner à fond et croire en nos capacités. Il ne faut jamais baisser les bras. Ne fuyez pas à la première difficulté. « A coté de la diffilculté est, certes, une facilité ! ». Vous ne pouvez pas tout avoir sur un plateau d'argent. Étudiez, travaillez, croyez en vous, cela paiera un jour InchaAllah.
J'étais concentré sur mon ordi lorsque je remarque la présence de ma sœur.
- « Ya ngi sexy ni ak lunettes yi, tu es sexy avec tes lunettes » fait-elle pour me taquiner sûrement
Je lève les yeux au ciel avant de lui faire un tchip. Ma réaction lui fait éclater de rire. C'est trop une gamine cette fille. Elle saute sur le lit et s'allonge à côté de moi.
- « Tu fais quoi ? » me demande-t-elle
- « Je travaille khana. Je reprends lundi InchaAllah »
- « C'est bien. Tu m'as appelée pour quoi ? »
Je ferme mon ordinateur et dépose mes lunettes sur mon chevet.
- « J'aimerai que tu m'organises quelque chose samedi. Un yendou ou un truc comme ça » déclaré-je
- « Lo fass yéné, qu'est-ce que tu prévois ? Ces choses ne t'ont jamais intéressé di »
- « Oui mais c'est pour fêter mon retour en quelque sorte » je mens légèrement mais techniquement c'est vrai
- « D'accord. Compte sur moi. Wave wala Orange Money ma gaw, transfère moi rapidement l'argent » fait-elle avec un sourire amusé
- « Cheut Mamy beug nga khaliss, tu aimes trop l'argent. Tu as besoin de combien ? »
Elle me dit la somme et je lui fait un transfert. C'était assez conséquent mais la connaissant elle n'allait pas sortir de cette maison sans la totalité de ce qu'elle demande. On discute encore un peu, avant qu'elle ne parte. Je la raccompagne jusqu'en bas et ensuite j'en ai profité pour aller voir mes parents qui étaient dans leur chambre.
Ma mère était entrain de masser les pieds de mon père.
- « Euskey aka jongué. J'espère que ma femme sera comme toi » la taquiné-je
- « Ni nga meuné door iow, tu es un vrai dragueur » répond-t-elle, amusée
- « Je suis le fils de Aboubacar Ndiaye tamit, c'est dans le sang » dis-je en jetant un regard à mon père
- « Douma seu morom dh, je ne suis pas ton égal » fait-il en me pointant du doigt
- « Pa iow tamit damay togn rek, je rigolais juste. En plus je suis venu pour une discussion sérieuse »
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Jamais deux sans toi
RomanceLe cœur ou la raison ? L'amour ou l'amitié ? Renoncer à l'amour de sa vie ou jeter plus de dix ans d'amitié ? Souffrir en silence ou profiter de la vie ? Au final qui gagnera dans cette histoire ? Cette histoire sort complètement de mon imagina...