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Longtemps que mes pensées ne s'étaient pas organisées.
Depuis février que s'est-il passé ?
J'ai tenté, tenté toutes les techniques pour à nouveau respirer.
Pourtant rien n'y fait.
J'angoisse toujours, mon ventre a pris tarif,
Oui maman, mon cerveau perd les pédales et n'est plus juste trop pensif.
J'ai du avoué ce que mon esprit, de pire, retenait.
C'était allongée sur un canapé en fin de vacances, t'étais là et t'as tout encaissé comme si je te parlais de choses plaisantes.
T'as tout encaissé sans sourciller comme si je te transmettais des informations insignifiantes.
Le cœur serré sur mes cordes vocales,
Il m'empêche d'articuler, spleen plus profond que dans Les Fleurs du Mal.
Le cœur bave à la poupe à la Rimbaud,
Mais a peur de tout rendre.
Vite un parfum mentholé pour éviter les maux,
Vite enfin ne plus ressentir, enfin si, mais éviter que l'anxiété ne se répande.
Sacrés dégâts qu'ont faits ces mois,
Quand je regarde un miroir, je ne me vois plus moi.
Stress, anxiété, phobie, mais qu'est ce qui cloche ?
Pourquoi j'ai l'impression que la vie prometteuse qu'on me décrivait n'est qu'anguille sous roche ?
L'ironie du sort a voulu que, pour mes dix-huit ans,
Lomepal sorte un clip dont je n'étais pas sûre de voir de mon vivant.
Maintenant faut que je me batte pour garder une place dans ce monde,
Le mien est différent, rempli de monstres.
Le mien est blessant, rempli de ronces.
J'ai promis de survivre donc je le fais.
J'en ai dorénavant envie parce qu'il faut bien vivre pour changer tout ce qui est laid.
Si mes autres vies je veux les passer avec toi,
Faut bien qu'on soit ensemble dans celle-là.

Compilation de nuits blanches Où les histoires vivent. Découvrez maintenant