Compilation de nuits blanches

🖤

Ça me manque le temps où on se connaissait pas,
Juste pour ne plus avoir le poids de ton absence sur les bras.
Je te jure dès que t'es pas là je trouve pas de rustine
À poser sur mon pneu crevé.
Crevée d'attendre ton message,
Ton silence en dit long sur mon égoïsme,
Tu t'amuses pendant que moi je vois que le négatif.

On s'est promis que la distance nous ferait jamais peur,
Qu'aussi loin qu'on soit on retrouvera l'autre dans notre cœur.
Pourtant quand je vois la crevasse s'élargir,
Comment je suis censée sourire
Alors que devant nous il se passe le pire ?
Je déteste te souhaiter du mal, mais j'espère que toi aussi la nuit t'en frémis.

Quand je dis « je t'aime à en mourir » c'est pas une blague,
Si tu pars trop loin de l'autre côté,
Je tomberais dans le vide en essayant de te rattraper.
Risquer ma vie pour te récupérer j'y vais tête baissée
Et tant pis si je dois y rester.
Si je tombe vas-tu rester ?
Ou me rejoindre même si on a pas le même destin ?
Entre paradis et enfer il y a du chemin,
Et je crois pas que ta bouille d'ange serait assez bête pour traverser les flammes de l'inconscience pour rejoindre un être sans importance.

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Toutes ces pensées noires
M'obstruent la vue des autres,
Les belles, celles qui nous promettent un amour éternel.
Quand t'es loin j'ai peur mais c'est humain,
Quelque chose nous lie: impossible qu'on s'oublie.
Lorsque t'es près de moi je sais que tu ressentiras toujours des sentiments,
Je le vois à tes sourires tristes, tes soupirs, ta manière de me tenir au plus près de toi avant de partir.
Rien que d'y repenser je souris,
Ce texte est plus véridique que poétique.
Les mots ne te remplacent pas, mais ils ont le mérite de me faire penser à toi.

On s'est promis de jamais se lâcher.
Le seul chemin où j'ai la certitude de ne pas avoir de regrets,
C'est avec toi que je l'ai emprunté.
Tes yeux sont trop beaux pour que j'arrête de les regarder,
Je ne peux le faire que le temps d'un baiser.
Je peux changer d'avis pour tout et rien mais pas pour ta beauté,
Mon cœur se déchire en deux quand tu me dis que t'es laid, je retrouve en toi ce manque de confiance que j'ai et j'avais.
Je donne toute ma personne pour que tu n'aies plus de doutes,
Comme tu t'efforces à le faire pour moi chaque jour.
Tout ce que je veux c'est te voir heureux,
Mais aussi que tu me parles quand t'es triste,
Apparemment je suis une bonne psy, il serait tant que t'en profites.
Que tu me racontes ta vie c'est tout sauf barbant,
Tu me parles et je suis contente,
On partage tout jusqu'à la chose la plus insignifiante.
Malgré les apparences,
Je suis facile à contenter,
Entendre ton rire une fois dans la journée,
Suffit à l'illuminer.