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Je me sens mieux dans un concert de Lomepal que de Luv Resval,
Pourtant c'est le second que j'écoute pour faire la fête.
Abonnée à la mélancolie et la tristesse,
Il te faudra bien plus que toutes les étoiles pour essuyer mes pleurs.
D'ailleurs, nous ne vivons même plus aux mêmes heures.
Ce soir je me sens affreusement mal,
Encore une fois les larmes me déshydratent,
Me laissant en souvenir teinté de bleu un affreux mal de crâne.
Pourquoi tout doit toujours se faire à la hâte ?
Non, malgré tous les panneaux je n'y étais pas préparée,
Je crois que les pièces qu'on m'a fournies à l'arrivée étaient de mauvaise qualité.
Je reçois des railleries sur ma réticence à passer le permis,
Mais le premier jour seule au volant d'une voiture, ça part en suicide.
On ne m'a pas encore fournie l'armure pour entièrement apprécier cette vie.
Mes démons dansent seuls sur la piste,
Il n'y a qu'eux car seuls mes démons dorénavant m'habitent.
La frontière entre joie et souffrance est fine,
Entre sol et ravin on bascule vite vers le vide.
Je veux pas paraître désespérée, mais nous sommes encore en été,
Je veux même pas imaginer mon état en janvier.
Mes textes ? De vrais appels à l'aide,
Mais je vous en supplie ignorez les et laissez moi dans mon mal être.
C'est quand je sanglote à m'en déchirer les poumons que je me sens vivre,
C'est quand réalité et désirs se mélangent que je me sens ivre,
C'est quand je pense à taillader les barrières de l'ennuie que je me sens libre.
C'est en écrivant tout cela que j'ose avoir l'espoir de guérir.

Compilation de nuits blanches Où les histoires vivent. Découvrez maintenant