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Le cauchemar reprend ses marques,
Ma tête est un sentier pour le stress et la tristesse.
Encore une année à passer avec le trac,
Car c'est une actrice qui rentre dans la pièce.
J'ai du mal à me sentir moi,
J'ai bien peur de ne plus me connaître
Au sein de ce stupide endroit.
Toute ma vie j'ai voulu étudier les lettres,
Mais les gens qui le veulent aussi sont des enflures.
Ma confiance en moi coule tout au fond à la première blessure,
C'est pour ça que mes démons ont la place pour flotter tout au dessus.
Je dors peu la nuit c'est pourquoi mes cernes sont là,
C'est une relation toxique entre elles et moi,
Je me sens obligée de vivre comme ça.
Le même cauchemar reviendra
Toutes les années et il ne changera pas :
S'endormir avec les yeux mouillés sur l'oreiller cyan,
Et se réveiller les yeux couleurs sang.
À seize ans songer à se comporter autrement,
Essayer, mais finalement accepter que retenir ses larmes ça fait plus mal que de pleurer vraiment.
Après cet épisode, les paupières gonflées, faire semblant de rien,
Se maquiller dans l'espoir qu'on les remarque moins bien.
Écouter des conversations avides de sens, puisque je ne suis pas sensée les entendre.
Se sentir seule, car je n'ai personne à qui partager mes pensées sur le moment.
Attendre, attendre, attendre,
Puis recommencer jusqu'aux vacances.
Le cauchemar s'arrête pour mieux reprendre,
Il se joue le jour, mais quelques nuits, revient en boucle dans mon esprit.
Des fois il est plus tendre,
Des fois il me pousse à l'insomnie.
Dans quelques jours le cauchemar sera là,
Dans quelques jours ma joie s'effondrera.

Compilation de nuits blanches Où les histoires vivent. Découvrez maintenant