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Ça y est putain c'est l'hiver.
Comme tous les ans, déprime saisonnière.
Je rêve d'écrire un poème joyeux,
Mais j'y songerai peut être quand le temps cessera d'être pluvieux.
Baisse de luminosité, baisse de positivité.
Je recommence à pleurer dès que le soleil se couche,
Je mange à longueur de journée, uniquement de la malbouffe.
J'envie ces gens instagrammables.
Leur vie parfaite, leurs soirées de rêve,
Leurs photos floues mais quand même potables,
Leur putain de flow... mais crève !!!
Crève jalousie de merde !
T'as tout et tu te plains quand même !
Entre deux sanglots je m'engueule toute seule,
Folle à lier comme les connes de Bonnes avec leur tilleul.
Je t'en ferai bouffer moi de la littérature,
Cet art pompeux qui, à tort, te donne des airs matures.
Je fais des vers à la Apollinaire,
D'ailleurs comme il aurait pu l'écrire : "nique ta mère".
Tes sonneries résonnent dans le vide,
Mes espoirs de t'entendre ont disparu comme l'Atlantide.
Mal de tête revient en balle,
Le stress me ronge mais c'est devenu normal.
Tous les ans, vais-je me taper ce cycle infernal ?
Survivrai-je post terminal ?
Serai-je encore là pour le come-back de Lomepal ?
Mes parents ont crié toute la journée.
Ma mère dans la salle de bain s'est enfermée pour pleurer,
Rien que cette scène m'a laissé le cœur brisé.
Tu penses vraiment que je vais survivre à "après" ?
J'ai encore envie de vomir,
C'est l'heure de dormir.

Compilation de nuits blanches Où les histoires vivent. Découvrez maintenant