Compilation de nuits blanches

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Écrire c'est purement thérapeutique alors c'est ce soir plus que jamais que je le fais.
On m'a dit qu'on m'aimait et on m'a imploré de vivre,
Ma cage thoracique souffre encore tellement ça m'a fait de l'effet.
Je crois bien que le cœur voudrait en sortir,
Mais l'écouter ce serait rompre la promesse faite.
Si candidement amoureuse,
Je peux pas dire que la vie est rose.
Bien sûr en vivant à deux je suis joyeuse,
Mais ça n'enlève pas mon côté morose.
À la Werther moi je veux ma Charlotte près de moi,
Quand c'est impossible qu'il soit là moi je le veux de suite dans mes bras.
Mon toxic trait c'est de vouloir lui cracher tout mon amour à la gueule quand nos deux cœurs sont trop éloignés pour ne sert-ce battre en même temps.
Pourvu qu'ils s'accordent au moins sur un même rythme de temps en temps...
Stressée même pendant la fête,
Honteuse j'essaye tellement de changer qui je suis,
Imagine, c'est un peu comme si tu refusais d'être le personnage principal de ta propre vie,
Et qu'en plus tu laissais le rôle à une connasse qui se pense tout permis.
La figurante de mon propre film j'ai jamais voulu l'être,
À la Freddie Mercury je crois même bien que j'ai jamais voulu naître.
Maintenant j'essaye de me reprendre en main mais que veux-tu ?
Jouer des coudes dans la foule de mes angoisses pour monter sur la scène me semble peine perdue,
Des reproches à tout va quand j'essaye de prendre soin de l'humain imparfait que je suis,
Construite dans le mauvais ordre je commence à percevoir de l'auburn même sur mes sourcils.