Comment en suis-je arrivée là ?
Me faire des sang d'encres à la place de rêver,
Et devoir assurer la journée, feinter d'être bien réveillée.
Quand je m'endors je fais des cauchemars,
Je me réveille vite, je peux somber quelques minutes si on me met du Mozart.
Le silence m'effraie, mes oreilles sifflent et mon cerveau bourdonne.
Mes pensées me terrifient, plus le temps passe et plus j'ai l'impression que je donne.
Que je donne de moi, que je ne suis pas là pour recevoir,
Mais mon cœur, la nuit, m'implore de lui enlever du désespoir,
De tout envoyer bouler et n'interroger que mon esprit tourmenté dans le divan.
Mon cerveau n'est pas d'accord avec lui, « Tu ne souffres pas; pas autant que tous ces gens,
pis tes réactions sont un peu exagérées non ? »
Pour couvrir le bruit de leurs cris je mets les basses à fond.
Ne pas dormir est-il un moyen de garder les pieds sur terre,
Ou te prévenir qu'inconsciemment t'es prêt à l'obscurité que te réserve l'enfer ?
Pathétique. Je veux tout sauf mourir.
Enfin je crois. En fait je ne veux rien sauf dormir !
Je suis enfermée dans un cercle vicieux,
Plus mon cerveau est fatigué plus il pense noir et me fait peur.
Plus je suis triste et en pleurs et moins je ferme l'œil.
Que quelqu'un m'assomme par pitié.
Si je reste éveillée encore une heure je vais finir par souhaiter de m'endormir et jamais me réveiller.
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Compilation de nuits blanches
PoetryCouverture par Gabriel (@brebis-lunaire) merci à lui ! Je vous autorise à utiliser mes phrases en bio et légendes insta (parce que je pèse dans le game tout le monde le sait) Je tiens à préciser que certains de mes textes ne reflètent pas ma pensée...