🌦

6 0 0
                                    

Le spleen d'été a encore frappé.
Début d'août pluvieux,
J'imaginais mieux
Pour mon dernier été d'adolescente.
Dans moins d'un an j'ai 18ans putain,
Je sais toujours pas différencier la gauche de la droite,
Et je pleure à en crever dès qu'il se passe un pépin.
Je me vois pas étudier ou vivre dans une chambre du CROUS étroite,
Qui n'aura la place d'accueillir que des réminiscences étouffantes.
Avenir hésitant, aspect méchant, côté brillant, mood swinguant.
Rire aux larmes pour finir aux larmes tout courts ça m'arrive trop souvent.
J'écris mais à quoi bon ?
Me vider, mais pour qui, pourquoi ?
Mes émotions sont là, elle partent pas.
En parler ça les ravive, comme si je les avais foutu sur le charbon
Encore chaud du feu de la crise d'hier.
Mes larmes brûlant mes yeux secs,
Les rendent rouges comme si j'avais fumé un pét',
Le mal de crâne est insoutenable, chialer à s'en déshydrater c'est pas raisonnable.
Comme avec l'alcool on se promet de plus recommencer, le lendemain on a de nouveau la tête plongée dans les WC.
J'ai passé la moitié de l'année assise sur le sol à faire mine qu'à force ça ne m'atteignait plus,
Résultat j'ai pleuré devant une psy que j'ai pas voulu revoir, la fierté étant au dessus.
Je fais encore des cauchemars et des fois je vois des flashbacks,
Je me rassure en me disant que c'est sûrement pas grave.
J'ai sommeil je sais plus ce que je voulais dire à la base.
Ma poésie est aussi dissonante qu'un concert de jazz.
Pensées volatiles annihilent le sens de mes phrases.
Esprit surchauffe et demain recommencera,
Jusqu'au jour où âme flambera,
Et laissera des cendres où quelque part restera des souvenirs de toi ❤️‍🔥

Compilation de nuits blanches Où les histoires vivent. Découvrez maintenant