Pourquoi c'est si dur d'écrire quand je suis joyeuse ?
Comme si ma passion c'était d'être malheureuse.
Je n'écris pas à quel point je t'aime.
Pourtant à chaque éclat de ton rire, j'aimerai l'emprisonner,
Le garder près de moi et de mon cœur infesté.
Malade de toi, je crois que c'est incurable.
Maladie douce et rassurante,
État enfin stable et stagnant.
Sans dessus dessous est le poème,
La lecture pique comme les premières taffes de Camel.
Je ne me suis jamais autorisée à faire un texte tout juste passable.
Peut être que j'en demande trop à moi même,
Alors que la médiocrité se lit partout.
Peut être qu'il serait temps de me dire que c'est pas grave d'être deuxième,
Si dans ton cœur je suis première en tout.
Le soleil tape sur mon visage,
Mais je ne le vois même pas, trop occupée à éviter le rivage,
Où tout s'échoue et s'arrête subitement,
Pour qu'ensemble on continue à prendre de l'âge,
Et qu'on profite de la vie comme on le voulait il y a de ça quatre ans mais autrement.
Réjouissons-nous que nos mindsets aient changé,
Pour partager plus encore.
Vieillir ne me fait plus si peur,
Si ça signifie t'aimer plus encore.
Je t'en pris pour la photo complète le cœur,
Pendant que mes yeux attendris te dévorent.
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Compilation de nuits blanches
PoetryCouverture par Gabriel (@brebis-lunaire) merci à lui ! Je vous autorise à utiliser mes phrases en bio et légendes insta (parce que je pèse dans le game tout le monde le sait) Je tiens à préciser que certains de mes textes ne reflètent pas ma pensée...