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Je marche à l'envers,
Mais me prend de face ce qui passe.
Mes bleus violets, sont devenus verts,
Je les cache en attendant qu'ils partent.
Mais voilà cela fait plusieurs mois,
Que je les garde sur moi,
Ma peau est marquée, personne ne l'a remarqué.
Mais ce n'est pas leur faute, puisque je n'ai rien montré.
Mon plus gros paradoxe, c'est de parler quand tout va bien et quand tout va mal je le cache en espérant que ça parte.
Pourquoi ressens-je cette douleur
Si longtemps ?
Pourquoi ne veux-je pas me confier
Aux gens ?
Mes cernes sont aussi noires que la nuit,
Cela fait juste rire et je fais semblant que moi aussi.
Je me sens à l'étroit dans mon lit.
Je voudrais nager dans l'eau salée,
Plutôt que sur mon visage mouillé.
Je m'inquiètes et j'ai des élans pour parler,
Mais je m'exprime mal et je dis que je veux crever.
Je n'organise pas mes pensées, elles sont obstruées par ma trop haute sensibilité.
Je m'inquiètes et commence à somatiser,
Je vomis ce que j'ingère hormis le stress.
Pitié je souhaite qu'un jour tout ça s'arrête.
J'ai plus de solution à part accepter,
Mais qui accepte la torture comme train de vie ?
En plus il ne se déplace que de nuit.
Je sais que si mon cœur cogne encore plus fort, je n'en aurais plus.
Malgré ce que je dis je ne veux pas de ça non plus.
J'ai juste peur et je pleure.
J'ai juste peur et je pleure.
En boucle dans ma mémoire,
Ressurgissent les articles que j'ai lu tard le soir.
Je vois que des gens vivent pire que moi,
Ça ne me rassure même pas,
Mais par empathie je vais continuer de répondre « oui et toi ? »
Quand on me demande « Ça va ? ».

Compilation de nuits blanches Où les histoires vivent. Découvrez maintenant