[19] INTIMIDATEURS

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Je m'assieds avec Onze, mangeant des œufs et me
reposant. Nous parlons, pas beaucoup mais nous
le faisons. Les silences ne sont pas gênants, ils sont
confortables. C'est comme si nous étions tombés
d'accord sur le fait que nous pouvions nous asseoir
ici et profiter de la compagnie de l'autre sans avoir
à nous parler.

Je mange mon troisième eggo quand j'entends
une voix.

« El ? Ça appelle. Je me redresse brusquement en
position assise et Onze sursaute. Mes oreilles se
dressent pour plus de voix, et j'entends Dustin.

"Liz ! ?"

"Oh mon Dieu." Je me lève et laisse tomber mon
eggo au sol, ce qui fait qu'El me lance un regard
offensé. Je cours et attrape mon sac, cognant
mon orteil contre la racine de l'arbre, "Merde!"

20 "Je reviens tout de suite." dis-je à El avant de
sauter sur mon vélo et de courir à travers la forêt.

"Les mecs?" Je crie. "Les gars, j'ai trouvé El, elle est
là."

Je monte une petite colline et mon cœur s'arrête à
la vue que je vois. Deux vélos gisaient abandonnés
au milieu du sol de la forêt.

J'essaie de ne pas sauter aux conclusions.

Mais tu me connais, je vois deux vélos abandonnés
après que mes deux amis viennent de m'appeler et
je pense tout de suite qu'ils ont été emmenés par
un horrible monstre dans une autre dimension.

Peut-être ont-ils simplement décidé de chercher à
pied et de ne pas prendre leurs vélos.

Je soupire en passant une main tremblante dans
mes cheveux.

"Les mecs?"

Peut-être qu'ils courent, peut-être que le
Démogorgon les poursuit. Peut-être que je peux
encore au moins essayer de les aider.

Je vois des éraflures dans la saleté et je les suis
dans la direction générale où elles ont dû aller. Je
fais du vélo à travers la forêt, aussi vite que je peux.
Il est difficile de garder les yeux sur le sol et de
suivre les empreintes tout en essayant d'esquiver
les arbres ici et là.

Mais j'y parviens, voyant finalement les empreintes
déboucher sur une falaise. C'est large, je peux donc
continuer à vélo sur le chemin de gravier. Au
début, je n'entends rien et je ne vois aucune trace
de pas, mais quand je tourne au coin de la rue,
j'aperçois un spectacle qui me fait bouillir le sang.

"Laisse le partir!" Mike crie à un garçon qui tient un
couteau à Dustin.

"Reste en arrière!" Le garçon crie : "Ou je le
coupe."

Je sens exploser toute la colère qui a toujours vécu
en moi, et je laisse tomber mon vélo au sol, en
sautillant.

« Sale connards pourris ! Je crie: "Qu'est-ce qui ne
va pas chez vous !?"

Le garçon se tourne vers moi, tout comme Mike et
l'autre intimidateur.

"Reste en arrière!" Je peux voir la peur dans ses
yeux alors qu'il réalise qui je suis. "Ou édenté ici
est en grande difficulté."

Je sais qu'il bluffe, mais je ne veux toujours pas
prendre de risques.

"Laisse le partir." Je dis: "Laissez-le partir et
prenez-moi à sa place."

« Liz, tu te moques de moi ! » crie Dustin. "Non!"

J'attends sa réponse, et il hésite, repoussant Dustin
alors que je m'approche. Il m'attrape ensuite,
me tenant dans la même position qu'il tenait Dustin.
Je ne me débat pas, mais j'établis un bref contact
visuel avec Dustin, lui faisant un clin d'œil. Il a l'air
confus, mais recule pour se tenir à côté de Mike. Je
suis toujours nerveux, mais beaucoup moins étant
donné que Dustin n'est plus en danger direct.

HarringtonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant