Le tatouage

chapitre 6

Chō

Jeudi,

Prête à partir au théâtre,
Devant le bar, une superbe Lamborghini rouge 814 chevaux.

- Putain les gars vous avez fait fort ! Je souris. Je sais qui faut attirer l'oeil mais la...waw!

Wakagashira sourit émerveillé.

- Elle est belle! c'est notre petit bijou de ce soir.

Il embrasse la carrosserie.
Si fier de lui, elle pourrait être son bébé.

C'est aussi pour cela que j'emmène Charline à notre petite sortie théâtre, accompagné d'un apéro à n'en point douter de la part de notre réceptionniste. Il faut que l'on soit vue et elle est parfaite pour ça .

Charline est là pour attirer l'attention.
Elle est belle, je ne peux le nier.
De plus son décolleté sollicite le regard, je confirme.
Je me permets d'ajouter, qu'il est parfait pour la taille de ses seins.
cette robe bleue est parfaitement divine.

J'aurais pu prendre rouge, c'est vrai, mais étant donné que la couleur fare de ce petit rendez-vous est le jaune, le lapis lazuli saura ce démarqué.

Le bleu étant complémentaire avec le orange.
Cette couleur froide la mettra parfaitement en valeur.

Cette couleur, fait ressortir la blancheur de sa peau et ses joues légèrement rosacée.
Elle est parfaite pour sa morphologie.
Mince, avec des hanches assez fines, et ses petites joues toutes rondes.

Charline curieuse du comportement anormal de Wakagashira, finit par passée la porte d'entrée du bar.
Choquée de cette beauté, elle s'approche de la carrosserie.
Elle la touche.
Comme si elle n'était pas réelle.

- Quelle bombe !

Je m'attendais à tout sauf ça.
Serait-elle une adepte des modeles de voitures ?

- Elle claque hein ! Lance Wakagashira tout fier de lui comme un enfant voyant un sucre d'orge.

Je m'approche alors de Charline.

- On ne va pas à une sortie habituelle.
Seul des gens peu commodes seront au rendez-vous...reste près de moi

- Des gens comme vous.

Dit-elle sur un ton narquois.
Passant très proche de moi, j'arrive même à sentir son parfum légèrement vanillé.
Ouvrant la portière arrière, elle monte dans la voiture.
Des gens comme nous a-t-elle dit?

-Non, des gens bien plus pire que nous. Murmure ai-je mollemant.

...

Dans le rétroviseur, je l'observe.

Charline regarde par la fenêtre les arbres passés au loin. Dans ses pensées, je me racle la gorge essayant de capter son attention.

- Euh..Charline!
Notre petite excursion n'est pas faites pour que nous nous amusions.
Je dois récupérer quelque chose de précieux et unique.
Ton rôle, faire diversion.

Revenue à elle-même, elle est attentive.

- Comment ça ...faire diversion ?

Je me retourne, la fixe et d'un sourire hautin, J'ose lui annoncer le fond de ma pensée.

- Tu as su si bien le faire mardi soir au bar. Et puis, divertir les hommes c'était ton domaine.

Elle me lance un rictus froid et amer.