ET BAM

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N'eus pas le temps de trouver une cachette, du coin de l'oeil, je sentis le regard de Michy se posait sur moi. Merde, grillée ! Ça ne servait à rien de me justifier ou même de trouver une excuse, il n'allait jamais me croire de toute façon. Pendant que ses potes se battaient, il s'avança vers moi d'un air menaçant. A vrai dire, le simple fait de le voir dans cet état me fit penser à un petit poussin tenant un couteau. Pas crédible du tout...


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- Tu es complément inconsciente ! fit-il rouge de colère.

L'image du poussin défila dans mes pensées, je réprimais un rire avant qu'il ne m'engueule en plus.

- Essaie de comprendre, je ne pouvais pas rester chez moi ! Et je te rappelle que c'est toi qui m'as donné l'adresse.

- Je n'aurais jamais dû accepter même si un rendez-vous avec Hina était à la clé ! Tu n'écoutes vraiment personne, c'est pas possible d'être aussi butée !

Il souffla un bon coup avant de reprendre son monologue.

- - Maintenant tu vas faire demi-tour et rentrer chez toi ! ajouta-t-il un geste à ses paroles.

- Je ne peux pas ! Faut que je comprenne pourquoi Take-

- On s'en fou ! Ce n'est pas le moment ! Tu ne vas pas sur le lieu de la bagarre, tu rentres tout de suite ! Réfléchis un peu non ? Utilise ton cerveau, ce n'est pas une décoration !

- T'es qui pour me donner des ordres ! dis-je les poings serrés. Je tolère ton mécontentement mais pas ton manque de respect !

Je le contournai, ne voulant plus écouter un seul mot sortir de sa bouche. La situation ne me faisait pas rire et ma patience avait des limites. Depuis, le début tout le monde m'a pris pour une conne, Takeda avec son sourire charmeur et ses beaux airs, Pachin et son « les filles sa portent malheur », Michy qui se prend pour mon père, etc. Bordel, ce n'est pas compliqué, tout ce que je veux, c'est avoir des réponses et savoir la raison de toutes ses embrouilles inutiles. Qu'ilsaillent tous se faire foutre ! 

Michy essaya par tous les moyens de m'arrêter, il se mit devant, attrapa mon bras, me forçant à lui faire face. Sans crier gare, ma main vint s'écraser sur sa joue, celle-ci prit une teinte rosée. Pendant, qu'il était sous le choc, j'en profitai pour rejoindre le lieu « défendu ». Prenant quelques secondes, j'observai les deux chefs d'orchestre et leurs musiciens s'affronter dans un énième concert. Certains abonnèrent, d'autres redoublèrent de force. Entre tout ce petit monde, un chemin se créa vers la baston entre les deux chefs. Je pris mon courage à deux mains et avançai sans regarder derrière moi, la peur me trahissait. Ma conscience me crie de faire demi-tour et rentrer, mon corps me hurlait de continuer d'avancer. Sur le passage, j'attrapai un bout de bois, plus que quelques mètres avant d'atteindre Mikey et Takeda. Soulevant le bois au-dessus de ma tête, je l'abattis contre le crâne de celui qui m'a fait le plus de mal.

Manjiro x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant