DANS LA GUEULE DU SERPENT

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Est-ce que j'étais inconsciente pour me rendre chez le gang des Mambas noirs ? Oui, totalement mais l'inquiétude et la colère prirent le dessus. Banale comme excuse, en temps normal, je me serrai pisser dessus.

- Eh ma minette ! Que viens-tu faire ici ? demanda un homme à la gueule de aplatit.

Ignorant sa question, j'entrai dans le repaire et balayai du regard l'ensemble afin de trouver Mikey. Une main vint se poser sur mon épaule, me forçant à me retourner. Attrapant son bras, je le fis basculer en avant et il s'écrasa de tout son poids au sol. Ses potes rigolèrent à cette scène.

- Bah alors Gandza, tu n'es pas capable de résister à une fille ? se moqua un de ses camarades.

- La ferme ! cria-t-il. Alors toi, tu vas me payer, dit-il en se levant prêt à me découper en morceau à l'aide de son couteau.

- Assez Gandza, je m'occupe d'elle, retentit une voix autoritaire.

Je le reconnus tout de suite, c'était celui de la dernière fois, les yeux jaunes, les cheveux hérissés. Devant son incroyable carrure, son aura était pesante et menaçante. Mon corps me hurlait de décamper d'ici à toute allure si je souhaitais vivre mais mon esprit, bien plus fort, me donna le courage de ne pas trembler de tous mes membres et de lui tenir tête.

- Je ne poserai qu'une fois la question ! Où est Mikey !?

- Tu es la fille de l'autre jour !

Son visage s'illumina et un sourire se dessina.

- Heureux que tu sois là, j'allais venir te chercher. Tu me facilites le travail, en posant une main sur ma joue.

Avant qu'un contact ne soit créé, je la frappai.

- J'attends une réponse !

- Oh ce n'est pas drôle, j'aurai voulu qu'on fasse plus ample connaissance.

- Rien à faire de toi, ce que je veux c'est récupérer Mikey !

Il perdit instantanément le sourire, son expression s'assombrit, ses yeux devinrent noirs.

- Mikey, Mikey, tu n'as que ce mot à la bouche !

Il réduisit la distance entre nos deux corps puis vint passer un bras autour de ma taille. Je n'eus pas le temps de réagir qu'il plongea sa tête dans mon cou, ses lèvres se posèrent sur ma peau et suçotèrent celle-ci. Il ne faisait pas que laisser une trace, ses dents me mordirent. La douleur provoquée par le suçon m'arracha un cri de plainte, essayant de me dégager de son emprise, il resserra son bras. Les larmes menaçaient de couler le long de mes joues. 

Manjiro x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant