Lisez et vous verrez.
Contiendra de la vulgarité. Public averti. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.
Je ne suivrai pas l'histoire originale de Tokyo revengers.
Toutes les images et illustrations utilisées ne m'appartienn...
Draken était sorti chercher des boissons et nous laissa seul dans sa chambre.
- Vivre avec des putes, c'est pas mal ! lâcha-t-il en me jetant un regard.
- Euh...
- Tu pourrais bosser ici ?
- Mikey, ce ne sont pas des choses à demander, c'est hyper déplacer, dis-je sans le regarde.
Je sentis le lit bouger, tournant la tête vers lui, sons visage était proche du mien. Mes joues devinrent écarlates, mon cœur rata un battement. Il était bien top près et j'en perdis mes moyens. La porte s'ouvrit et Emma entra dans la pièce brisant ce petit moment d'intimité qui venait d'être créée.
- Oh pardon, je vous ai dérangé. Mikey, tu ne m'avais pas dit que T/p te plaisait. Petit coquin ! Tu aurais dû me le dire !
- Je ne vois pas de quoi tu parles, elle ne m'intéresse pas, niant en bloc.
- Comment ça, elle ne te plait pas ? Elle a tout pour plaire, un beau visage, de beau cheveux C/c, un regard à tomber !
Il me regarda et me scruta de haut en bas, ses joues prirent une teinte légèrement rouge.
- Elle te plait !
Il se leva du lit et sortant de la chambre.
- Oh là ! Tu vas où ?
- J'me casse !
Emma courut à sa poursuite sortant en trombe de la chambre. Seule dans la pièce, Draken entra et déposa le plateau sur le bureau.
- C'est quoi le blem ?
- Rien du tout ! en partant à mon tour.
Draken ne comprit pas ce qu'il se passa et décida de rattraper Mikey et Emma, ne me connaissant pas assez, il préféra me laisser seule. Je le vis passer à la hâte devant moi et disparaitre par la porte d'entrée de la maison close. Me retrouvant seule dans un quartier inconnu, je pris mon téléphone et mis l'adresse de chez moi.
Mon cellulaire m'indiqua de tourner à gauche à la prochaine intersection pour rejoindre le centre-ville et mon lieu de travail. De là-bas je pourrais mieux me repérer. La tête baissée, je ne fis pas attention aux alentours et heurtai quelque chose, mon corps bascula en arrière et m'étalai sur le sol.
- Aïe ! Ça fait mal ! en me massant le coccyx.
- Tu n'as rien de casser ?
Je levai les yeux sur la personne, Takeda me tendait la main. Il m'aida à me relever et j'enlevai la poussière de mes vêtements.
- Ça va, je vais bien ! Je suis déso-
- Ne t'inquiète pas ! Tant que tu n'es pas blessée, il n'y a pas mort d'homme. Tu faisais quoi ici ? en me regardant de ses yeux marron foncé.
- Rien... je me baladais.
- C'est vrai ce mensonge ?
Soufflant à un bout, je lui racontai vaguement.
- C'est blessant ce qu'il t'a dit ! Jamais faut dire ça à une fille ! C'est insultant ! l'air énervé.
- Takeda, ça ne sert à rien. C'est vrai que c'est vexant mais c'est dans sa nature de sortir des choses sans réfléchir.
- Ce n'est pas une raison ! Il y a des choses à dire et d'autres pas.
- Bref, arrêtons d'en parler, ça m'a fait plaisir de te voir ! A plus !
Je m'apprêtai à partir quand il me retint le bras.
- Attends ! Ça te dirait d'aller boire un coup ? me proposa-t-il en me lâchant.
Je regardai l'heure sur ma montre et vis qu'il me restait assez de temps pour accepter sa proposition.
- Ça marche mais c'est toi qui paies !
- Dans tes rêves !
- J'aime quand c'est gratuit !
- Tsss.
Nous nous étions arrêtés au centre-ville dans un café. Je pris un milkshake à la banane et Takega un café sans sucre.
- Tu bois du café ? dis-je interloquée en écarquillant les yeux.
- De temps en temps, quand l'envie me prend.
- Hum... D'ailleurs, ton tatouage sur le poignet, il fait référence à quoi ?
Il jeta un œil à son bras et releva la manche pour dévoiler son tattoo.
- C'est un tengu.
- C'est-à-dire ? perplexe.
Il sortit son téléphone de sa poche et tapa sur internet le mot avant de me montrer une photo.
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- Wow ! C'est beau ! Mais pourquoi l'avoir fait en tatouage ?
Il se gratta la nuque, gêné. Takega hésitait à me dire la raison pour laquelle il en avait un.
- OK, je vais te le dire, finit-il par dire.
Au même moment, la boisson finit sur sa tête, tout le liquide dégoulina de son corps.
- Bah alors enfoiré ! On est en rendez-vous avec sa petite amie ? d'une voix aigüe.
Je vis l'homme éclater de rire devant ses potes. Tapant sur la table, je me levai et m'avançai vers ces brutes. Ils me virent arriver. Ma main entra en contact avec sa joue.
- Pour qui te prends sale merde ! crachai-je.
- Tu vas regretter d'avoir levé la main sur moi, en m'attrapant le poignet.
