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- Aliyah

Quelques jours plus tard

Hakim : Aliyah, viens chez moi on regard un film

Moi: Vas-y si tu veux

Je n'allais jamais refuser de le voir, j'allais pouvoir sortir de chez moi et quitter cette atmosphère si pesante.

Je me suis habillée avant de sortir rapidement jusqu'au quartier voisin, là où Hakim résidait.

C'est vrai que je n'aimais pas tellement aller chez lui, il habitait seul car il avait une situation familiale assez compliqué.
Hakim était du genre bordélique et moi un peu maniaque sur les bords donc forcément les chaussette qui traînaient dans son salon me dérangeait un peu, mais je préférais être ici que seule dans ma chambre.

Hakim: Viens vers moi wesh, t'as peur ou quoi ? Dit-il en me tirant vers lui

Moi: J'suis bien ici, t'inquiète

Il a soupiré sans faire de commentaire.

C'est vrai que j'étais pas vraiment tactile avec Hakim.
Je ne l'avais jamais embrassé, il faut dire que mon expérience avec les baisers m'avaient refroidie.
C'était gênant pour moi, et puis j'avais promis à Amir de ne jamais rien faire avec Hakim.

En dehors de cette promesse, je n'avais pas trop envie d'être tactile avec lui et il respectait ça, j'étais heureuse d'être avec quelqu'un comme lui.

Après avoir regarder un film, on a manger les restes de pâtes de la veille qu'il avait garder au frigo.

Moi: Toi payer un grec ça te tue, dis-je ironiquement

Lui: Y'a à manger ici, pourquoi manger dehors?

Moi: Oui, bref tu veux mes pâtes ? J'ai pas très faim.

Lui: Ouais passe, dit-il en prenant mon assiette

Il a rapidement engloutis mon assiette avant d'émettre un rot et se tenir le ventre.

Lui: Ah j'suis mort là, dit-il en fermant les yeux.

J'ai regardée l'heure, il commençait à se faire tard.

Moi: Tu peux me déposer ?

Lui: J'ai trop la flemme, prend le bus nan ? Dit-il en s'affalant sur son canapé

Moi : D'accord, t'inquiète

Je me suis levée avant de prendre mon sac et mettre ma veste.

Lui: Vas-y, on se voit demain

Je lui ai adressée un sourire puis je suis sortit de chez lui.

[...]

Les joues et les mains glacées, j'attendais le bus à l'arrêt depuis déjà 15 minutes.
Il a fallut que je me rende sur le site de la ratp pour voir qu'il ne desservait plus mon arrêt pendant quelques semaines.
J'étais dégoutée, je ne savais pas comment rentrer autrement et je savais surtout que Hakim était sûrement en train de dormir.

«  On s'fera du mal » - AliyahOù les histoires vivent. Découvrez maintenant