- Aliyah
J'ai finis par me calmer du mieux que je pouvais, avant de sécher mes larmes et rentrer chez moi.
Je m'étais promis de ne plus tomber dans les vices d'Ayman, il ne me considérait pas comme moi.
J'étais juste une fille parmi les autres pour lui, alors je devais me concentrer et garder mes distances.Je lui en voulais oui, mais surtout à moi même.
J'avais baissé la garde si facilement avec lui, parce que je pensais qu'il avait une certaine considération pour moi.
Mais j'avais eu tord, alors je devais rester ferme avec lui et ne pas me laisser manipuler par ses bras et ses regards qui me donnait l'impression d'avoir une certaine valeur pour lui.Je le déteste, et je crois qu'au final ça vaut mieux pour moi.
Je me suis assise face à mon miroir, fixant mon reflet.
Je faisais tellement pitié à voir, les yeux rouges sang pour un homme qui me ment dans les yeux.C'est le premier à qui j'ai accordé autant de moi, mais le second qui ne me considérait absolument pas.
Qu'est-ce qu'il me manquait ?
Je me trouvais pourtant belle... un minimum intéressante.
Je sais que je n'étais pas facile à vivre, j'avais une centaine de défaut mais j'essayais de faire de mon mieux pour être plus agréable.Ma mère se plaignait sans cesse de moi, mon père m'avait sans doute oublié depuis toute ces années.
Amir me donnait l'impression de m'oublier petit à petit, Hakim... je n'ai même pas les mots pour lui.Et maintenant Ayman, lui à qui je donne le minimum d'affection que je possède, se moque ouvertement de moi en flirtant avec ma copine, juste en bas de chez moi.
Mais au final, qu'est-ce que je devais faire pour être vraiment considérer par quelqu'un ?
Je sais que je mélangeais un peu tout, mais j'étais triste.
Tout simplement triste de voir qu'encore une fois, je n'étais qu'un simple passe temps.
Mon corps avait de la valeur pour moi, je n'avais jamais rien fait avec un homme si ce n'est Ayman.
Il m'avait pourtant regardé dans les yeux et m'avait dit qu'il ne verrait pas d'autres femmes.Je sais qu'il ne me devait rien, qu'il n'était pas mon homme ou autre, et surtout que je n'avais pas le droit de sortir avec lui.
Mais... je ne sais pas.
Une partie de moi croyait que son plan sans sens fonctionnerait.
Qu'on pourrait vivre nous deux, jusqu'à un jour avoir des enfants sans vraiment avoir mis un mot sur notre relation.Je sais que ça n'a aucun sens, mais... je ne pouvais pas avouer mot pour mot que je ressentais quelques choses pour lui, et que depuis nos derniers rapprochements, ces sentiments s'étaient d'autant plus développé.
Dans ma tête c'était un bazar, je devais juste me contenter d'accepter et essayer de passer à autres choses.
Facile à dire, mais difficile à faire quand celui qui vous a fait mal au coeur habite sur le même pallier.
J'ai été forcé de ravalé mes larmes et arborer un air neutre quand j'ai vue Amir arriver chez moi.
Il s'est assis sur le canapé avant de se mettre à jouer à la play.
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« On s'fera du mal » - Aliyah
RomansaRÉÉCRITURE EN COURS. Il paraît que de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. J'ai toujours cherché le grand amour mais j'étais loin de me douter que ce serait toi. Toute ma vie je t'ai détesté sans savoir que tu m'étais destiné - Histoire fictive...