Partie I | Chapitre XIX

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Sur la pointe des pieds, elle place un pied derrière l'autre faisant grincer les marches des dents. Son téléphone vibre un coup avant de s'éteindre, plongeant la pièce dans le noir. La sonnette de la porte d'entrée retentit. Affolée, elle se rue alors en bas de l'escalier mais glisse sur une des marches, la faisant atterrir par terre. Les marches des escaliers grincent alors lentement de plus en plus fort.

Criant de douleur, elle constate que son genou est légèrement tordu, ce qui l'empêche de se relever. Elle rampe alors sur le sol vers la porte d'entrée en essayant de s'accrocher à ce qu'elle peut pour se redresser. Ses mains dégoulinantes de sueur la ralentissent tandis que les marches grincent encore. Sans se retourner, elle parvient à se propulser jusqu'au bouton du volet roulant et appuie dessus de toutes ses forces. Son poignet sanglant lui fait mal, elle a sûrement dû se casser le radius, mais dans sa lutte pour sa survie, elle oublie la douleur et tourne tant bien que mal la clé pour déverrouiller la serrure.

Dans son élan, un bruitde pas lui glace le sang. L'ombre qui descendait les escaliers est maintenant àterre, seulement à quelques mètres de Anaïs. Les volets remontent doucement enfrottant les parois du crépi du mur tout en laissant derrière lui un crissementmétallique...

Jamais seulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant