Partie I | Chapitre III

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Il déambule dans sa rue en remontant son col. Il sort son téléphone et décide d'appeler Anaïs dont il n'a toujours aucune nouvelle. Il cherche dans ses contacts puis colle le téléphone chaud contre sa petite oreille toute refroidit par la basse température du matin. Une sonnerie retentit, puis une, puis deux, puis trois, et il tombe bientôt sur la messagerie.

Il marche lentement comme s'il traînait un boulet derrière-lui, accroché à son pied, qui traîne maladroitement comme un poids lourd. Le soleil n'est pas encore levé mais laisse place à lune qui vient timidement éclairer la rue. Il est sorti de ses pensées lorsque le crissement aigu d'une grosse voiture bleu retentit sur le petit chemin lugubre. Michael sort de sa rue pour en emprunter une autre, un petit et étroit passage qui mène à un croisement vers la grande route.

Il recolle son téléphoneà l'oreille et rappelle Anaïs. Il retombe encore une fois sur sa messagerie. Ilsort sa main gauche de la poche de sa veste et attrape le téléphone à deuxmains. Il a froid. Ses mains sont comme deux petits glaçons quis'engourdissent.

Jamais seulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant