Partie I | Chapitre XVIII

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Connaisseuse des films d'horreur, Anaïs lui demande de l'accompagner depuis chez elle sauf que ce-dernier est à l'opposé de sa maison. Elle se jette alors sur sa porte d'entrée et ferme à double tours. Elle appuie sur le bouton à gauche de sa porte pour fermer ses volets roulants puis court à l'étage pour faire de même. Alors qu'elle grimpe les marches, une porte claque dans un grand fracas ce qui stoppe net l'avancée de Anaïs.

Le téléphone vibre dansses mains, lui annonçant qu'il va s'éteindre pour faute de batterie. Elleessaie d'avertir Michael mais se rend compte qu'elle a raccroché dans l'élan.Elle allume alors la lampe torche de son portable et le tend droit devant. Ellene tarde pas à rapatrier ses bras à cause du tremblement de stress de ses brasfins comme des aiguilles. Sa boule dans le ventre est plus forte que jamais,elle lâche alors une main du téléphone pour se tenir l'abdomen et fait vacillerla lumière.

Très vite, la porte laisse échapper un crissement aigu ens'ouvrant. Le temps que Anaïs se remette en position, une ombre file vers lagauche et elle découvre que la porte est grande ouverte. Se tournant vers lagauche, la lumière proche de son cœur battant à plus de cent-cinquante pulsionspar minute, elle avance doucement sur les marches de bois grinçantes. Tenantson appareil devant elle, elle tente rapidement de composer le 17 mais ses doigts imbibés de sudationne font qu'humidifier la vitre. Elle parvient tout de même à taper le numéro età fermer la fenêtre, de manière à ne voir que son écran d'accueil. Baissant detoutes ses forces le son du bip téléphonique, elle décide de se retourner et deredescendre tout doucement.

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