𝐃 𝐀 𝐘 𝐀 𝐍 𝐀 𝐇 - EN CORRECTION -

03

- DAYANAH -

2 mois plus tard

Cimetière 📍

Je suis venue voir ma mère. Je lui avais dit que je passerais plus souvent. Je lui ai rapporté ses fleurs préférées : des roses blanches.

- Bonjour maman, je sais que je ne suis pas venue pendant deux mois, je suis vraiment désolée. J'avais beaucoup d'examens à réviser et d'autres trucs à faire, bref. Comme je te l'avais promis, j'essaie d'aller mieux. Je sors plus, j'essaie de me faire des amis et tout.

Je lui parle pendant une demi-heure. Je lui ai raconté toute ma vie, puis je suis partie rejoindre Keren, ma meilleure amie, au centre commercial.

Keren a 22 ans, elle est congolaise. Elle et moi, on se connaît depuis qu'on est petites. Nos mères étaient copines et nos pères aussi étaient de bons amis, grâce à nos mères.

On est en train de sélectionner des vêtements à Zara. Je lui parle de mon rapprochement avec Djibril. Elle ne l'aime pas beaucoup et je ne sais pas pourquoi.

Keren : -soupire-  Moi, ton Djibril, je le sens pas.

- Mais il est grave gentil wesh, il est tout mignon en plus. Il est respectueux, intelligent, etc.

Keren : D'accord, mais je le sens toujours pas. Fais comme tu veux, Dayanah. Juste, réfléchis bien avant de prendre ta décision.

- T'inquiète pas mon cœur, tu m'achètes à manger ?

Keren : -rire- T'as jamais d'argent sur toi ?

-  Si, mais c'est mieux quand tu payes. Genre le goût il e-

Keren : -me coupant la parole- Ta bouche, c'est bon, je vais t'acheter à manger après. D'abord, on achète des vêtements.

-  Go.

{...}

Après cette longue journée de shopping avec Keren, je rentre enfin chez moi.

Je dépose d'abord tous les sacs dans ma chambre, puis je descends. Mon père veut me dire quelque chose d'important. Je vais dans son bureau et j'entre après avoir toqué.

- Tu voulais me voir ?

Papa : Ouais, assieds-toi s'il te plaît.

Je m'assois et je le regarde.

Papa : La sœur de ta mère est venue ici hier. Elle veut que tu partes habiter avec elle.

- Quoi ? Tu veux plus de moi ici ?

Depuis le début, je sentais que je n'étais pas à ma place ici. Voilà, j'ai la confirmation. Ça fait quand même mal de savoir que votre père veut se débarrasser de vous.

Papa : C'est pas ça, Dayanah, écoute-moi s'il te plaît. Je sens que tu ne te sens pas chez toi i-

- C'est parce que depuis que je suis ici, tu ne me calcules même pas un peu wesh. Annah est plus avec moi que toi. J'ai l'impression que je suis de sa famille à elle. Fallait me le dire si tu ne voulais pas de moi chez toi, je serais restée dans l'appartement de maman.