𝐃 𝐀 𝐘 𝐀 𝐍 𝐀 𝐇 - EN CORRECTION -

19

- ISAIAH -

J’étais en train de me changer quand Dayanah entra dans ma chambre, les larmes aux yeux.

- Qu’est-ce qui se passe ?

Elle me tend son téléphone. Je la regarde d’abord, surpris, puis je lis le message à l’écran.

"Dayanah, je sais que tu connais mon vrai métier. Je te jure que tu vas le payer sale pute."

- Hé, princesse, pleure pas pour ça, c’est juste un message comme un autre, d’accord ?

Elle hoche la tête et se réfugie dans mes bras. J’essuie ses larmes avant de la soulever par les cuisses. Elle enroule ses jambes autour de ma taille. Je m’assis sur le lit, elle se retrouve donc à califourchon sur moi.

Dayanah : J’ai peur, Isaiah, je suis sûre qu’il prépare un sale coup.

- N’aie pas peur, Dayanah, je ferai tout pour te protéger, d’accord ?

Dayanah : D’accord.

Je dépose un baiser sur sa joue avant de l’enlacer. Je ne sais pas pourquoi, mais avec elle, je suis beaucoup plus tactile qu’avec les autres femmes. Je vous jure, je crois que votre pote m’a ensorcelé.

{...}

Le lendemain

Ça fait presque vingt minutes que j’essaie de rassurer Dayanah. Elle a peur de rester seule, mais je dois aller au travail.

- Dayanah, il ne viendra pas ici. Il ne connaît pas l’adresse et personne d’autre ne la connaît non plus. En plus, il y a d’autres policiers qui habitent dans les maisons à côté, t'es en sécurité ici, t’inquiète pas.

Dayanah : D’accord, mais rentre pas trop tard, s’il te plaît.

- T’inquiète princesse, je vais faire vite.

Je l’embrasse avant de partir.

Je n’aurais jamais dû la laisser seule..

- DAYANAH -

Ça fait maintenant trois heures qu’Isaiah est parti travailler. Depuis le message de Djibril, j’ai peur de rester seule. Ce mec est malade, je ne sais pas de quoi il est capable.

Je me suis enfermée dans ma chambre, et j’ai aussi verrouillé toutes les autres portes. On est jamais trop prudent.

Je finis par m’endormir pour faire passer le temps plus vite.

Deux heures plus tard.

Je me réveille en sursaut, ayant entendu un énorme bruit, comme un "BOUM". Mon cœur bat à toute vitesse. Je me lève pour aller voir s’il y a un problème. J’ouvre doucement la porte et descends les escaliers sur la pointe des pieds.

En bas, je regarde autour de moi, mais je ne vois rien. Ça devait être un rêve. Je remonte les escaliers, mais je sens soudain quelqu’un me frapper à la tête.

Une heure plus tard.

J’ouvre difficilement les yeux, sans parvenir à les ouvrir complètement. Je distingue à peine que je suis dans une pièce sombre, éclairée par une petite lampe. J’ai terriblement mal à la tête ; la personne qui m’a frappée m’a pas ratée.

?: Alors, la belle au bois dormant est enfin réveillée ?

Mon Dieu, mon sang se glace immédiatement. Cette voix, je la reconnaîtrais entre mille. C’est celle de Djibril.