Les 5 soeurs

Réveil

Après ce long week-end, il fallait bien retourner au collège. 

Bronwayn était toujours la première levée et elle allait réveillé ses soeurs en les secouant, mais ce matin n'était pas habituel. Elle se dirigea d'abord vers la chambre d'Emma mais la porte était fermée à clé.

Bronwayn : Emma ! Il va bien falloir que tu ouvres cette porte pour venir manger tu sais !

Emma : OUI JE SAIS MAIS J'AI PAS BESOIN DE TOI !!!

Bronwayn fatiguée se retourna vers la chambre d'Erza, mais avant qu'elle puisse entrer, elle en sortit d'elle-même.

Bronwayn surprise : T'es déjà réveillée ?!

Erza avait des cernes très marquées, elle hocha la tête : hum...

Bronwayn remarqua son visage fatigué : Mais...t'as dormis ?

Erza : Oui...oui t'inquiète pas 

Bronwayn : tu as l'air crevé !

Erza : J'ai dit t'inquiète pas !

Bronwayn : Tout va bien ? Tu veux me parler de quelque chose ?

Erza : NON, enfin je veux dire...tout va bien, ne t'inquiète pas...!

Bronwayn la regarda se diriger d'un pas lourd vers la table à manger, elle ne savait pas ce qu'il se passait. Elle ouvrit la porte de la chambre d'Ambre, mais qu'elle fut sa surprise quand elle la vit déjà sur son ordinateur.

Bronwayn : Mais enfin Ambre ! Pas dès le matin je croyais que c'était quelque chose que tu avais compris depuis longtemps !

Ambre : je sais mais James est en ligne et on joue à notre jeu vidéo préféré !

Bronwayn : c'est pas une excuse et en plus c'est qui ce gars ?!

Ambre : oh c'est bon détend toi, j'arrête...! 

Ambre éteint son ordinateur et le ferme. Bronwayn sort épuisée de la chambre de sa soeur et tombe nez à nez avec Lune.

Lune : Pourquoi tout le monde crie ?

Bronwayn : oh je suis désolé Lune si on t'a réveillé !

Lune : c'est pas grave de toutes manières j'arrive pas à dormir...

Bronwayn : Tu veux qu'on en parle ?

Lune : nan c'est bon s'il te plait reste en dehors de ça...

Bronwayn la regarda aller s'asseoir au côté de ses soeurs silencieuses, aucune ne parlait. Les matinées pressées et bruyantes qui la faisaient se plaindre auparavant lui manquaient, quand elle devait réveillé toutes les filles une par une et qu'elles ne faisaient que rire. Ce n'était plus du tout pareil !