La Pépite Du Paris Saint Germain

"l'audition"

30 septembre 2021

Ce matin, en me reveillant je suis super stressée. Evidemment puisque que je vais jouer mon avenir là, c'est plus une simple rencontre, il y a un but, un objectif commun à chacune des filles présentes aujourd'hui. J'ai le strac vomme j'ai jamais eu, et pourtant je l'ai très souvent c'est pour dire.

Je descend au réfectoire de l'hôtel pour petit déjeuner avec Phiphi. Quand j'arrive il est déjà là, en train de se faire cuire un œuf. Je pose mes affaires à sa table et pars me servir. Jus d'orange, tartines beurre-jambon, fromage blanc et banane, un petit dej qui me tiendra bien au corps avec tout le sport que je vais faire. De retour à table je décide de lui poser des questions sur ce à quoi je dois m'attendre pour la suite des événements.

Concrètement, comment ça va se passer ?

Bah si je le savais ce serait trop simple, je n'aurais qu'à te préparer aux exercices et basta. Là, personne ne sait comme au bac, tu verras une fois là-bas

Et ensuite, sui je suis prise il se passe quoi ? Et comment je serai si je le suis ou non ?

Ils me préviennent moi. Et puis si tu passes aujourd'hui, tu n'es que sélectionnée pour la prochaine phase de sélection, en tout il y en a 4. La première aujourd'hui, la seconde mi-décembre, la suivante en mars et la dernière en juin. Et si tu es prise, les clubs en fonction de leur classement à l'issue de la saison, choisiront leur pépite.

Hein, j'ai rien compris du dernier truc que t'as expliquer !

En gros, le premier du classement de Ligue 1 à la fin de saison choisira en premier la jeune fille, qu'on appelle alors "pépite" qui intégrera son équipe. C'est plus clair ?

Ça veut dire que potentiellement on intègre une équipe qu'on aime pas ?

Oui, mais c'est déjà une chance de pouvoir jouer en Ligue 1

C'est vrai, mais quand même, imagine je fini à Marseille, plutôt rester chez moi !

T'es épuisante ! (en rigolant)

Après avoir fini de manger, je monte dans ma chambre pour finir de me préparer et on y va.

Arrivée au stade où les selections ont lieux, le stress est de plus en plus présent. Rapidement je remarque que les tribunes sont remplis de bonhommes en costume, probablement les recruteurs des différents clubs, ici pour faire du repérage. On est dispatcher en petits groupes d'une vingtaine chacun, en tout ont doit être 150 peut être 200. Chaque groupe est a un atelier et ça tourne, on fait ça avec Phiphi aux entraînements donc ça va. Une fois que tout les ateliers ont été fait, de nouveaux sont formés, cette fois en fonction du rôle que l'on occupe sur le terrain, les gardiennes entre elles, les défenseuses avec les défenseuses, les milieux (moi) d'un côté et les attaquantes de l'autre. C'est pour voir nos compétences à notre poste, au delà de la simple maîtrise du ballon.

Assez rapidement, je prend confiance, mais le niveau est super haut personne n'a volé sa place ici. J'enchaîne ce que les caochs demandent, ils prennent des notes et corsent les exercices au fil du temps. Après 1h30 environ c'est la pause du midi, je récupère un sac repas et pars m'asseoir avec d'autres filles super sympa. On mange toutes ensemble, l'ambiance est archie détendue, il pas cet esprit de compétition que j'imaginais, c'est plus esprit colonie de vacances. On rigole et 15 minutes avant de reprendre, je vais voir Philippe pour avoir ses conseils et savoir ce qu'il pense de ma prestation jusqu'à maintenant. Il est fier comme si c'était mon propre père, je vous jure, il a pris des tonnes de photos et de vidéos qu'il envoie à mes parents et sur le groupe Whatsapp du club histoire de bien m'afficher, merci Phiphi.

Ça reprend par des matchs d'une demi-heure, les organisateurs ont fait des équipes en fonction de ce qu'ils ont vu, je suis dans une équipe qui m'a l'air vraiment cool. On joue pas tout de suite, alors avec nos entraîneurs respectifs on essaye de créer des stratégies ect... Nos équipes s'impose 4-1, au premier match et 3-2 au second, on était le seul groupe à avoir gagné les deux matchs, la plupart ont fait match nul. C'est donc confiante et fière de moi que je termine le premier tour de sélection. On doit être une dizaine à être restées pour s'étirer, elles sont toutes parties comme des furies, j'ai l'impression que du coups, nous ont fait meilleure impression, j'imagine.

Au final, c'était pas la peine de tant stresser.